Hello merci : le love money à l’ère du numérique et de l’économie du partage
Publié le 28 mai 2013 par Monartiste
Un mois après le lancement sur la toile d’hellomerci.com, je souhaitais évoquer cette réussite et c’est là que j’ai découvert le très bon article de Patrice Bernard sur son blog c’est pas mon idée. Il me permet très gentiment de reprendre ici son article, que je reprends ici en intégralité et dont le titre original est :
Une fois le projet validé par les administrateurs (qui vérifient l’identité de l’emprunteur et la légalité de l’objet de la demande), il ne reste plus qu’à faire fonctionner le bouche à oreille (réel ou virtuel) pour attirer les prêteurs. Ceux-ci contribuent pour le montant de leur choix et les fonds accumulés ne sont effectivement transmis que lorsque l’objectif est atteint (s’il ne l’est pas, tous les versements sont remboursés immédiatement, sans frais). A partir de là, les participants recevront chaque mois leur part des remboursements, proportionnellement à leur apport.Pour les emprunteurs, le coût du service est très raisonnable (surtout en comparaison d’un prêt à la consommation), puisque la plate-forme prélève une commission fixe comprise entre 3% et 6% du montant emprunté (selon la durée du prêt), destinée essentiellement à couvrir les frais bancaires (pour les prélèvements et virements).Toujours dans une logique similaire à celle de KissKissBankBank, « hellomerci » veut capitaliser sur des valeurs d’entraide et de partage pour motiver les consommateurs à prêter de l’argent aux porteurs de projets. C’est la raison pour laquelle aucune rémunération n’est prévue (le taux d’intérêt appliqué aux emprunts est nul) et les contributeurs assument entièrement le risque de défaut de l’emprunteur (en espérant que la « pression sociale » soit suffisante pour le limiter).On est encore loin ici des vrais modèles du « P2P Lending » (tels que celui de Zopa, par exemple) mais, après les essais précédents de Spear et Prêt d’Union, « hellomerci » choisit une approche différente, tout en restant dans le (contraignant) cadre réglementaire français. En mettant de côté la collectivisation des prêts (qui permet de diluer les risques) et en jouant sur la fibre du partage (et non sur l’intérêt financier), elle offre un indéniable avantage de simplicité et d’accessibilité pour les particuliers. Il reste à voir si elle sera viable…
Source : c’est pas mon idée