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Hello merci : le love money à l’ère du numérique et de l’économie du partage

Publié le 28 mai 2013 par Monartiste
Un mois après le lancement sur la toile d’hellomerci.com, je souhaitais évoquer cette réussite et c’est là que j’ai découvert le très bon article de  Patrice Bernard sur son blog c’est pas mon idée. Il me permet très gentiment de reprendre ici son article, que je reprends ici en intégralité et dont le titre original est  :

Hellomerci, le prêt P2P à la française se cherche

Alors que la plate-forme de financement participatif KissKissBankBank  atteint 4,5 millions d’euros collectés pour la concrétisation de plus de 2500 projets, ses fondateurs annoncent le lancement mardi prochain d’une nouvelle initiative, qui sera cette fois consacrée aux prêts-emprunts entre particuliers (« P2P ») : « hellomerci« .La nouvelle venue ressemble en fait comme deux gouttes d’eau à son aînée, retenant les mêmes recettes « techniques ». Deux différences principales justifient néanmoins cette ouverture : là où KissKissBankBank était dédiée aux projets créatifs, « hellomerci » est ouverte à toutes les demandes (jusqu’aux besoins de trésorerie passagers) et quand la première adoptait un modèle de « récompense » pour les dons recueillis, la seconde insiste sur l’objectif de remboursement du prêt.Le fonctionnement de « hellomerci » est donc très simple. Tout d’abord, l’emprunteur va exposer son projet sur le site, en précisant le montant souhaité (de 200 à 15 000 €) et le nombre de mensualités de remboursement (de 1 à 36). Il va ensuite choisir si sa demande est privée (elle ne sera adressée qu’aux personnes qu’il désigne) ou publique (ouverte à tous les internautes). Dans ce dernier cas, il faudra bien évidemment que les informations fournies soient suffisamment riches pour convaincre les prêteurs.L’animation du site est relativement classique, avec les possibilités pour les inscrits de « voter » pour leurs projets favoris (et ainsi les mettre en avant) et de les partager sur les médias sociaux. Le concept de « mentor » existant sur KissKissBankBank trouve ici aussi sa place : il permet à des entreprises ou associations d’associer leur image et apporter leur crédibilité aux projets qu’ils sélectionnent (ils peuvent même participer à leur financement). Ouverture de hellomerci : J-3Une fois le projet validé par les administrateurs (qui vérifient l’identité de l’emprunteur et la légalité de l’objet de la demande), il ne reste plus qu’à faire fonctionner le bouche à oreille (réel ou virtuel) pour attirer les prêteurs. Ceux-ci contribuent pour le montant de leur choix et les fonds accumulés ne sont effectivement transmis que lorsque l’objectif est atteint (s’il ne l’est pas, tous les versements sont remboursés immédiatement, sans frais). A partir de là, les participants recevront chaque mois leur part des remboursements, proportionnellement à leur apport.Pour les emprunteurs, le coût du service est très raisonnable (surtout en comparaison d’un prêt à la consommation), puisque la plate-forme prélève une commission fixe comprise entre 3% et 6% du montant emprunté (selon la durée du prêt), destinée essentiellement à couvrir les frais bancaires (pour les prélèvements et virements).Toujours dans une logique similaire à celle de KissKissBankBank, « hellomerci » veut capitaliser sur des valeurs d’entraide et de partage pour motiver les consommateurs à prêter de l’argent aux porteurs de projets. C’est la raison pour laquelle aucune rémunération n’est prévue (le taux d’intérêt appliqué aux emprunts est nul) et les contributeurs assument entièrement le risque de défaut de l’emprunteur (en espérant que la « pression sociale » soit suffisante pour le limiter).On est encore loin ici des vrais modèles du « P2P Lending » (tels que celui de Zopa, par exemple) mais, après les essais précédents de Spear et Prêt d’Union, « hellomerci » choisit une approche différente, tout en restant dans le (contraignant) cadre réglementaire français. En mettant de côté la collectivisation des prêts (qui permet de diluer les risques) et en jouant sur la fibre du partage (et non sur l’intérêt financier), elle offre un indéniable avantage de simplicité et d’accessibilité pour les particuliers. Il reste à voir si elle sera viable… Source : c’est pas mon idée

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