Guillerette je partis vers des activités pédestres et néanmoins postières et boulangères. D’un pas alerte, je filai, le nez au vent. J’échangeai un certain nombre de petites pièces contre un sourire et une baguette bien cuite, et m’en retournai, pleine de joie au-dedans de moi parce-que je venais de réaliser que j’étais en vacances.
Et là, alors que je traversai un jardin public pour respirer l’herbe et l’arbre, splaouch ! Pas la petite pissée de moineau, mais un gros pipi de tyrannausorus rex, et en troupeau, encore, le t.rex . Pantalon trempé, chaussures regrettant de ne pas être des palmes, et le pain dans tout ça ? bah il sèche, que voulez-vous. Parce-qu’en plus, malgré le vent de printemps, la pluie est tombée aussi droite que drue, et je n’ai pas pu, malgré mes efforts répétés, faire de mon corps massif un rempart efficace aux 200 grammes de mie moelleuse et de croûte odorante préparés avec soin par monsieur le boulanger. Donc la baguette évapore. Et moi aussi.
PS : A propos de biodiversité, je viens de lire avec beaucoup d’intérêt Après nous le déluge ?, de Jean-Marie Pelt (le monsieur-plantes qui cause sur Inter) et Gilles-Eric Séralini.