Chris Boardman venait de conquérir l’or (en poursuite) aux Jeux de Barcelone quand Brad, devenu ado, décide de tenter sa chance. C’est sur la piste deHerne Hill, près d’Hyde Park où son père avait couru jadis qu’il affiche d'honorables prétentions. Le président du club local pense d’abord à renvoyer le garçon chez lui -trop frêle selon ses critères de sélection avant d’apprendre qu’il se nomme Wiggins, fils de Gary, l’ancien sociétaire de l’Archer Road Club. L’écolage sera long et chaotique… mais en 1997 il mène le futur vainqueur du Tour vers un premier succès. La Havane, le "couronnera" ensuite champion du monde de poursuite chez les juniors. Ayant intégré l’équipe, Bradley revoit son père en Australie (perdu de vue depuis son plus jeune âge) ; chômeur et vaincu par l’alcool. Pourtant, son père -abîmé mais fier- donne la leçon à son fiston. "Avec lui à mes côtés, jamais je ne serais devenu coureur, avoue-t-il. Ses critiques étaient tellement dures qu’il me cassait mentalement."… et comme pour lui faire plus mal encore, son père reste absent quand il décroche la médaille de bronze olympique en poursuite aux Jeux de Sydney.
Pour honorer la victoire de Bradley Wiggins en 2012, Fred Perry lance une collection capsule de vêtements et accessoires en collaboration avec le célèbre coureur. Sportif, un des plus talentueux de Grande-Bretagne, Brad remporte -aussi- bravement une médaille d’or aux Jeux olympiques, la même année. Inspirés des années 1960, la collection s’articule autour de différentes propositions : shorts, vestes vintage, polos col zippé chaussures et sacs, qui s’accompagnent ici et là de détails symboliques du monde cycliste ; en témoigne les poches arrières sur les polos.Pincé de mode et de musique Bradley Wiggins a toujours été fan de Fred Perry. Héros dans son pays, les bandes-filets colorées du drapeau britannique, agrémentent les finitions des polos. Un vestiaire carrément bien "ajusté".Fabrice Gil
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