Qui se ressemble s’assemble, proclame le dicton. Poussons-le plus loin. Et qu’obtient-on? Qui s’assemble finit par se ressembler. Poussons-le jusqu’au bout. Et qu’apprend-on? Que deux êtres vibrant au même diapason peuvent se ressembler… même s’ils ne se sont jamais rencontrés!
La ressemblance au premier degré est la plus courante. Elle nous unit en matière de valeurs et de croyances. C’est elle qui nous attire notre conjoint, notre chat, nos copains. Avec le temps et les soins, nous adoptons les mêmes manies. Nous déteignons l’un sur l’autre comme gouttes d’eau sous la pluie.
Pensons à cette fois où vous terminez la phrase de votre amoureux avec ses mots. À celle où votre meilleure amie vous téléphone à l’instant où vous alliez l’appeler. Ou encore à celle où votre perroquet s’étire les ailes en synchronicité avec votre envie de bâiller.
Comme il est naturel de s’associer à ce qui nous est familier!
Puis, il y a la ressemblance au second degré. Elle nous unit en matière de fréquentation et de complicité. C’est elle qui prend nos traits uniques et les mélangent, avec les années, au point de nous donner un petit air de famille.
Pensons à cette fois où une étrangère vous prend pour la sœur de votre grande copine. À celle où un bon samaritain vous ramène votre chien, qui s’était enfui dans le parc, sans vous poser de questions. Ou encore à celle où l’on méprend votre conjoint pour votre frère ou le contraire…
Comme il est naturel de ressembler à qui l’on aime sans compter!
Enfin, il y a la ressemblance au dernier degré. Elle nous unit en matière d’énergie similaire. C’est elle qui dessine nos apparences en fonction de notre effervescence et fait dire aux autres que nous leur rappelons telle personne connue ou inconnue.
Pensons à ces fois où l’on vous souligne que vous êtes le portrait tout craché d’une actrice de cinéma. À celle où l’on vous propose de participer à un livre sur les sosies du monde entier. Et à celle où l’on vous invite à une séance-photos avec votre jumelle virtuelle, pour découvrir que vous canalisez la même joie de vivre.
Comme il m’est naturel de dire merci à Dorothée Berryman, la comédienne et chanteuse à qui l’on me dit que je ressemble depuis si longtemps!Et merci à François Brunelle pour l’après-midi magique passé dans son studio avec elle en 2005! Ô joie!