John Ronald Reuel Tolkien (on ne lit pas souvent son nom en entier, n’est-il pas ?) est devenu écrivain un peu par hasard, juste pour le plaisir de ses enfants. Il voulait leur raconter des histoires extraordinaires et il s’est tellement pris au jeu qu’il a donné naissance à une oeuvre incroyable. L’univers de la Terre du Milieu et son imagerie seront le décor rêvé des premiers jeux de rôle sur table. Mais l’homme est professeur d’anglais de formation. Et surtout, il s’intéresse au plus haut point aux langues germaniques et anglo-saxonnes, domaine dans lequel il deviendra vite un expert. D’ailleurs la base des langages qu’il fait parler à ses créatures a pour origine ces langues qu’il vénère. Ainsi, le quenya et le sandarin langages (presque ?) imaginaires parlés par les elfes ont pour origine respectives le finnois et le gallois. Le khudzul des nains, le noir parler des Orques et l’adûnaic des hommes ont aussi pour essence les langues appréciées par l’auteur. Tolkien parlait courament le finnois, le gallois, le grec, le russe, l’espagnol, l’italien, le néerlandais, le vieux nordique et diverses langues slaves.
La conclusion de cet article risque d’en surprendre (chagriner ?) plus d’un(e) (et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai écrit ces lignes). Tolkien avait une totale aversion pour une langue qu’il considérait comme morte, inintéressante, vulgaire, pauvre en sonorités : Le français. Certains émettent même l’hypothèse de son aversion du français (l’individu) mais cela reste très controversé sur ce point.
Mais l’hérédité joue parfois des tours. Un de ses fils, Christopher, vit depuis très longtemps dans le sud de la France et s’y trouve très bien.
P.S. : Le titre de l’article est censé être ma vétitable identité en langue elfe.
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