Les mots ont toujours un sens. Il faut leur donner leur signification. La Résistance, c'était par rapport au nazisme, à l'occupation. La collaboration, c'était des Français qui étaient avec l'occupant. Et le fascisme, le nazisme, la dictature, c'est une époque qui heureusement est révolue.
Nul n'a le droit d'utiliser ces mots pour défendre des idées – si on peut appeler cela des idées – d'aujourd'hui. Parce qu'il y a un sens, qu'il faut toujours rappeler, de ces mots-làJe suis d'accord avec François Hollande.
Je me souviens de ce que j'écrivais lorsque certains militants de gauche employaient toutes les cinq minutes le mot "résistance" pour parler de leur opposition à Nicolas Sarkozy, entre 2007 et 2012. Ces étudiants qui bloquaient les facs, ces syndicats qui appelaient à "résister" toutes les cinq minutes... Lire ce discours de François Hollande, et me souvenir de ce que j'ai pu lire et voir ici et là pendant le quinquennat précédent, ça me donne fait drôle...
En ce qui me concerne, je n'ai pas changé de posture entre le dernier mandat et maintenant. Je trouvais les "appels à la résistance" de la gauche qui voulait mettre Sarkozy dehors indignes et ridicules. Je ne change pas d'avis aujourd'hui.
"Résistance" non. Opposition ferme et résolue, j'aimerais efficace, oui par contre. Évidemment. C'est nécessaire.
Lorsque la droite reviendra au pouvoir (le plus vite possible j'espère), il faudra ressortir ce discours de François Hollande. Qui est un bon discours... (il fait des parfois des jolis discours le Président Hollande... Sur les actes et la méthode de gouverner, par contre... mais ce n'est pas l'objet du billet)