Les jeunes filles du groupe ‘Bonde das Maravilhas’ sont des petites beautés originaires du Brésil et leur clip phare a déjà été visionné par des centaines de millions d’internautes. Mais saviez-vous que derrière ces déhanchés sexy se cachaient des adolescentes de parfois 13 ans ?
A l’heure où plusieurs organisations brésiliennes mettaient en garde sur l’image de l’afro-brésilienne dans les médias, souvent associée aux travaux domestiques et à la sexualité, un groupe de jeunes filles devient la cible d’organisations diverses du fait des performances sexy de ses danseuses.
Le courant musical funk carioca dorénavant appelé funk, est un courant musical grandissant au Brésil qui met en avant des chanteuses et danseuses souvent dénudées et exécutant des pas de danse assimilés au sexe. Depuis plusieurs années des noms émergent tels que Mulher Melancia (photo ci-contre), pour ne parler que d’elle.
Le manager du groupe des jeunes funkeiras atteste qu’il n’y a rien de sexuel dans leur performance. Mais comme pour la danse twerk, mouvement grandissant aux Etats-Unis, on ne peut que se demander quelle est la limite entre la danse pure et l’appel au sexe.
L’avocat général de l’Etat de Rio de Janeiro enquête sur une dérive possible dans les performances des adolescentes âgées de 13 à 20 ans. Le deuxième problème posé est l’éducation des jeunes filles puisque seule l’une d’entre elles (kathy) suit encore une scolarité normale. Les parents de kathy, 20 ans, Thayssa, 15 ans, Rafaela, 16 ans, Karol, 17 ans, Renatinha, 13 ans, ont tous été entendus.
Les jeunes chanteuses, ravies de leur succès, travaillent sur la composition de nouveaux titres. La chanson qui suit est celle qui est incriminée – extrait des paroles :
Le groupe Bonde das Maravilhas est la nouvelle sensation
Et pour commencer appelle Karol Popozão (grosses fesses)
Bouge ton derrière vers le bas et vas-y (…)