Cette semaine, tu écouteras
Marvin Gaye, I heard it through the grapevine : Parce que premier émoi devant la pub Levi’s qui se déroulait dans la laverie, parce que chanson troooop sexe malgré les paroles qui déplorent une rupture amoureuse…
Charles Aznavour, Hier encore : Chanson écoutée dans un contexte bien particulier, où elle était hors de propos, mais la phrase Où sont-ils à présent, à présent, mes 20 ans ? a ajouté un peu de piquant à la situation où, justement, je ne regrettais en rien mes 20 ans, moi qui en avais presque 25.
Bjork, Bachelorette : Parce que cette chanson évoque les licornes et l’univers un peu enfantin, au moment même où je quittais l’enfance. Télescopage réussi.
Alain Souchon, Le baiser : La seule fois où je considère être réellement tombée amoureuse de ma vie, j’ai attendu ce baiser et j’écoutais cette chanson dans cette impossible attente. Et lorsqu’il est arrivé, je crois que j’aurais pu mourir sur place. D’ailleurs, le lendemain, j’étais prostrée sur mon lit et je regardais le mur de ma chambre en souriant. Il est ainsi des baisers qui remplacent mille caresses.
Claude Nougaro, Le cinéma : J’écoutais cette chanson à la radio, et je regardais dans la salle de bains mon compagnon de l’époque se raser. Cela restera l’un des plus beaux moments érotiques que j’ai vécus.
Joy Division, Love will tear us apart : En souvenir du temps où je croyais à l’amour.
Suzanne Vega, Caramel : C’était sa peau, c’était l’attente pendant des soirées entières, c’était des défis, c’était des rendez-vous fugaces, c’était un mélange de désir et de désespoir.
Dire Straits, Romeo & Juliet : Parce qu’un jeune garçon chantait cette interprétation de la pièce de Shakespeare, mon cœur s’est fendu en deux. Pour moi, bien plus romantique que le film de Baz Luhrmann.
Eric Clapton, Layla : Parce que le même jeune garçon sus-cité a passé son lycée à jouer l’Unplugged durant ses poses le midi, sous mes yeux énamourés, je me suis mise à la guitare et à idolâtrer Clapton. Un mal pour un bien.
Metronomy, The Bay : Parce que cela restera le seul bon souvenir de ma dernière amourette : pour m’avoir imposée la vision de Melancholia de Lars von Trier, il s’est excusé en m’achetant The English Riviera, alias l’un des albums les plus marquants de l’été 2011. Heureusement, les sentiments partent, la musique reste.
Et bonne semaine sous le signe de l’amouuuur.