Samedi soir après la fête populaire au Parc des Carrières René Dumont j’ai repris dans ma poche un document qui volontairement veut attirer l’attention avec une photo recto choc ! Ce document était distribué à l’entrée du parc au milieu d’une foule festive loin d'imaginer d'un drame a venir qui allait se jouer, d'une culpabilité annoncée d'un crime contre l'humanité comme le laisse à suggérer les termes choisis. Il me donne cette information que bientôt à Fontenay seront murés vivants des fontenaysiens. Murés vivants ! Non ! Murés vivants ! imaginez, imagez-vous ce cri ! Il est terrible et les pires horreurs défilent sous mes yeux… ces horreurs que seuls des régimes politiques indignes peuvent initier. Murés vivants par la barbarie nazie comme ceux du ghetto de Varsovie ? Murés vivants comme tous ceux qui voient s’ériger des murs de la honte pour les séparer d’un monde qui ne les juge pas digne d’être ? Murés vivants ! Le poids des mots a-t-il été bien mesuré ? surtout que ce document pose une autre interrogation : Mais que fait le Maire ? On bascule tout d’un coup dans un entrelacement de réalités, une superposition de niveaux pour impliquer le Maire sur une responsabilité passive coupable d’emmurer vivant des fontenaysiens. Je suis abasourdi par les termes, la violence inappropriée. Mais n’est-elle pas le reflet des dérèglements outranciers dont notre société souffre. Outrance est bien la qualification qu'il sied pour ce document. Mais ce qui m‘inquiète c’est que ce document ne m’a pas été remis par une personne inconnue ! Oui ce document m’a été remis par une membre du bureau fédéral du parti socialiste, adhérente de la section locale et impliquée dans le soutien d’une candidature socialiste pour les municipales : Fabienne Chiche. Quel lien avec le PS? J’ose espérer que Madame Chiche comprend la dureté de ce « Bientôt murés vivants », de son odieuse qualification et cela au regard de ce que l’histoire a pu témoigner dans le déploiement de certaines ignominies, abjections et comme l’actualité nous en offre des exemples au quotidien en d’autres lieux sur des terres d’exclusions où les murs serpentent au plus proche parfois de maisons pour emmuré la dignité d’une nation. J’ose espérer que ce combat ( concernant un domaine tout à fait privé – hors du champ public – en respect de dispositions légales comme PLU, etc. ) mené en ces termes ignominieusement imagés ne sera pas un cheval de bataille enfourché par des politiques aventureuses. A Fontenay-sous-Bois le temps de la campagne est ouvert mais celui de l’outrance et de l’image déplacée, inconvenante et suggestive de voir des « bientôt murés vivants » dans un « conflit » de droit privé est inacceptable.