Cake Design Italian Festival 2013

Bonjour,

Le week-end dernier se tenait à milan le Salon italien du Cake Design. J’y suis allée, juste une journée, histoire d’en prendre plein les yeux et de changer d’air à quelques jour du CAP.

Pour ceux qui n’ont pas eu autant de chance que moi d’y aller, voici un petit résumé rapide.

Combien ? L’entrée au salon est gratuite, reste à aller à Milan mais avec les low-cost, ça reste moins cher depuis Paris que d’aller dans certaines grandes villes de France donc bon…

Et le salon en lui même? Assez grand, sur 3 étages dans un hôtel Sheraton. Remarquablement bien organisé par une société d’évènementiel qui connait son métier et forcément propose beaucoup de choses qui font que le salon est assez class: goodies, plan, affichage à gogo, espace pour les enfants…  Points forts: il y avait énoooooormément d’ateliers proposés mais tous en italien et là, j’ai eu un peu les boules parce que la barrière de la langue m’a empêché d’en suivre un seul… :Cry-Out:  il y avait également beaucoup d’exposants (bien que le choix finit par être redondant), essentiellement des boutiques et des écoles de cake design.

Les différences entre l’Italie et la France concernant le cake design ? J’ai rapidement abordé le sujet avec Cécile Crabot de Fantasticakes, française installée là bas, et elle a confirmé mon impression: les gâteaux décorés, c’est l’hystérie collective en Italie depuis quelques années et les choses ne vont pas en s’inversant. En France, la culture pâtissière pèse lourd et « bride » un peu les choses. En Italie, n’importe qui peut ouvrir une pâtisserie ce qui n’est non plus sans avoir de sombres conséquences. Fance-Italie, deux extrêmes donc… Similitude dans les deux pays: certains pâtissiers font sacrément la tronche.

Les différences entre l’Italie et la France concernant les cake designers ? En Italie, l’accent est mis sur le professionnalisme. Je ne saurais pas vous expliquer mais franchement « la class », les pros sont vraiment très très pros . Je vais me mettre des cakes designers à dos, je vais encore passer pour la méchante, mais bon, voilà, on est loin du « gâteau au yaourt + nutella », les bandes sont collées droites (ça sent la formation et la pratique), et tout le monde porte une veste de pâtisserie (et non, pas de cake designers en tablier de cuisine) . On en dira ce que l’on veut mais aussi bien par l’image que par la qualité du travail, les cake designers que j’ai vu envoyaient du lourd !!! Plus qu’en Grande-Bretagne, c’est dire..

Et pour les achats?  Je pense qu’il y avait de quoi bien dépenser, mais moi, j’ai été vraiment vraiment vraiment très sage. C’est probablement parce que comparé à mes débuts j’ai plus de matériel et je sais vers quel style je m’oriente. Mais la folie folle cette année (comparé à 2011), c’est l’avènement de la dentelle en sucre de type Sugarveil: il y a bien 3 ou 4 marques qui ont chacune développé leur formule, leur méthode et leurs tapis… Affaire à suivre. on trouve également beaucoup de pâte de chocolat.

Ce que j’ai moins aimé?  Le fait de ne pas parler italien et que les italiens baragouinent à peine français ou anglais, mais bon, ça ce n’est de la faute de personne. Pour ce qui est de l’affluence, c’était gérable mais je pense que le vendredi c’est encore mieux. La Grande Mich Turner était présente, elle a fait une démo, et, de vous à moi, on était bien en dessous de son talent. Plus simplement, c’était nul… Une journée sur un salon de la sorte, quand on ne part pas avec l’idée de faire trop d’achats et quand on ne fait pas d’atelier.

Sinon, j’en ai pris plein les mirettes, j’ai adoré cette journée avec une copine et j’en ai croisé d’autres sur place. Le genre de moment un peu trop court… Là tout de suite je vous laisse pour aller dessiner des croquis de gâteaux: mon inspiration est à fond les ballons. Vivement la fin du CAP que je puisse revenir à mes premières amours !!

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