Cette mère que j'ai en moi, je la garde en silence. Ca ne se partage pas. Mais nous le savons tous deux. Avec de la Maman en vrai, qui cajole et qui mord, donnel la vie, donc la mort, duelle comme la terre-même, la profondeur du sol, la vivacité des plantes, la dureté du caillou, la méticulosité des bêtes qui mangent.
Ca fait mal, la mère. Ca fait aussi mal. autrement, c'est de la décoration pour gâteau trop beurré. L'amour ne peut pas être hyperglucosé: c'est ambigü, contradictoire, fait de tout et de rien, de caresses et de griffes. Ce que nous sommes en vrai.
Maman, j'te foutrai pas de glaieuls sur la gueule! tu détesterais ça! tu fus salement vraie et je t'aime comme ça
26 mai 2013