Actuellement pour voyager de Paris à Sydney, par exemple, il faut environ 17 heures de trajet en avion, sans compter le temps des escales, ce qui représente une attente assez longue et parfois pénible, avant d’arriver à destination.
Or dans une sphère, la ligne parcourant la distance la plus courte en deux points donnés, traverse celle-ci. En creusant un tunnel pour arriver de l’autre côté de la planète, on aurait la possibilité de créer un moyen de raccourcir radicalement les durées de voyage entre les destinations les plus éloignées.
Comment se déroulerai un voyage à travers la Terre ?
Le rayon de la Terre avoisine les 6350 kilomètres. Supposons qu’il existe un tunnel traversant la planète suffisamment large pour pouvoir faire circuler une navette : l’engin, dans un premier temps, n’aura pas besoin de carburant pour arriver jusqu’au centre ; en effet il va tout simplement tomber comme n’importe quel objet. Cependant arrivé à mi-chemin la gravité va s’annuler avant de s’inverser. A ce point-là la navette aura atteint une vitesse assez grande pour être propulsé vers le haut et contrer les effets de la décélération. Mais il manquera un apport d’énergie pour arriver à la surface, afin de compenser les frottements de l’air. Si vous lâchez un objet dans le tunnel, il va tomber, puis va remonter avant de redescendre, puis remonter…Mais les frottements vont diminuer, au fur et à mesure, son énergie potentielle et cinétique. Autrement dit, il oscillera jusqu’à s’arrêter à un point d’équilibre (là où la pesanteur est nulle) situé au centre de la terre.
Il a été calculé qu’un tel trajet durerai entre 45 minutes et une heure, ce qui est relativement rapide. Cette façon de voyager ne demanderai pas énormément de carburant, mais la construction du tunnel nécessiterai un investissement astronomique évalué en milliers de milliards d’euros.
Nous sommes pour le moment dans l’univers de la science-fiction, mais d’ici quelques décennies, ce projet pourrait être abordé plus en détail par divers organismes de recherche.