Parce qu’un jour on le décrète c’est le printemps, et l’on s’habille en adéquation avec la saison. On se refuse à consulter la météo, on promulgue le décret devant son placard à fringues, met des sandales, un tee Petit Bateau aux parfums iodés, et s’enfuie à son rendez-vous, pour une terrasse, pour un café.
Et c’est ainsi que si vous êtes passé aux environs du Vieux Port, vous avez pu apercevoir une toute petite femme recroquevillée, luttant contre le froid, les yeux rougis par le pollens venus d’on ne sait où, assurément par de la mer. Une toute petite femme tentant en vain de se réchauffer au soleil, emmaillotée dans une écharpe en coton et à pois, les bras serrés autour du corps les mains fermées autour d’une tasse, courbée pour lutter contre les bourrasques.
Et c’est ainsi qu’elle s’est souvenue, que sa, la toute puissance à ses limites, que lorsque l’on veut on veut, que quand on ne peut pas, et bien on fait autrement !
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