Interview de Sarkozy : les 13 questions auxquelles il ne pourra pas échapper !!!

Publié le 18 avril 2008 par Olive
Nicolas Sarkozy s'exprimera la semaine prochaine au cours d’une interview télévisée. Convoqués à l'Elysée, cinq journalistes, sélectionnés pour leur combativité extrême, ne manqueront pas de poser les 13 questions qui fâchent. En exclusivité, notre envoyé très-très spécial à l'Elysée, nous livre un premier aperçu de ces questions, toujours en cours de rédaction. Action ou vérité ?

C’est décidé, cinq journalistes téméraires intervieweront Nicolas Sarkozy, au soir du 21 Avril. Patrick Poivre d’Arvor (TF1), David Pujadas (France 2), Véronique Auger (France 3), Yves Calvi (France 2, France 5, France Inter) et Vincent Hervouët (LCI) s’étriperont cordialement pour poser LA question qui fâche à notre Président. Au passage, ayons une pensée émue pour Mâme Chabot… au piquet pour avoir été jugée « trop molle » à la dernière sauterie. Cinq journalistes, donc, reporters de l’extrême, joueront leur carrière ce soir là. Ça passe ou ça casse. Inutile de rappeler aux participants qu’il vaut mieux éviter les formulations qui rappelleraient de trop près un « touche moi pas, tu me salis »… trop vulgaire et déjà fait !

Voici donc, en exclusivité, les 13 questions auxquelles Nicolas Sarkozy ne pourra pas échapper:

-Au sujet de l'affaire de UIMM / MEDEF : vous êtes au courant depuis 2004, vous étiez alors ministre de l'Economie et des finances, pourquoi vous être assis sur le dossier depuis tout ce temps ?

-Comment justifiez-vous le fait d'avoir demandé et touché votre salaire de ministre de l'Intérieur jusqu'à fin décembre 2007, alors que vous avez démissionné en mars 2007 ?

-Dans l'article du Nouvel Obs, évoquant votre hypothétique SMS à Cécilia, il était aussi indiqué que vous auriez qualifié les Français de "cons" dont vous n'aviez "rien à foutre". Est-ce vrai, et sinon, pourquoi n'avoir pas porté plainte aussi pour cette information là ?

-Le Canard Enchaîné à révélé que votre inscription sur les listes électorales parisiennes s'était faite de façon illégale et frauduleuse, le 3 janvier 2008. Personne, ni à l'Elysée ni à la Mairie, n'a démenti l'information. Vous n'avez pas non plus porté plainte. Est-ce donc vrai, et quelles sanctions pénales encourez-vous ?

-Vous vous êtes solennellement engagé, devant l'auditoire du CRIF, à "ne plus jamais serrer la main de quiconque ne reconnaîtrait pas Israël". Dans la liste des pays arabes, seuls l’Egypte et la Jordanie reconnaissent Israël. Peu de temps avant, vous aviez serré la main de Bouteflika, de Khadafi, de Musharraf, et de Siniora, entre autres... Allez-vous dorénavant systématiquement refuser de voyager en pays arabe ?

-Après avoir fait adopter par voie parlementaire le texte du Traité de Lisbonne, presque identique au Traité Constitutionnel Européen, vous vous apprêtez à supprimer de la Constitution Française le recours au référendum pour valider l'entrée de nouveaux pays dans l'Union Européenne. En quoi le vote du peuple vous fait-il si peur ?

-A Gandrange, vous affirmiez aux ouvriers menacés, en pleine campagne des Municipales, "Vous n'êtes pas seuls. On ne vous laissera pas tomber. Parce qu'un pays qui n'a plus d'usines est un pays qui n'a plus d'économie (...) Qui que ce soit qui soit propriétaire de l'usine, on est prêt à prendre à notre charge tout ou partie de l'investissement de modernisation". Vous ne l'avez pas fait, et le plan de licenciement massif est confirmé. Pourquoi ?

-Au soir du grand show de clôture du Grenelle de l'Environnement, vous avez clamé "Ce que j’ai dit ce soir, nous le ferons, et nous le ferons ensemble". La seule législation à être sortie, aujourd'hui, est la loi sur les OGM, qui contredit totalement les conclusions du Grenelle. Comment expliquez-vous que vos sénateurs et députés aient voté en sens contraire de vos promesses ?

-La police de proximité est de retour. Regrettez-vous certains de vos propos, pour le moins agressifs, que vous teniez à l'époque où vous l'avez dissoute ?

-Vous aviez affirmé, pendant la campagne électorale, que vous retireriez les forces françaises d'Afghanistan. Quels sont les éléments nouveaux qui vous ont amené à décider du contraire ?

-Lors de vos voeux à la Presse, vous avez dit "je mets au défi quiconque de trouver le mot 'collaborateur' dans un seul de mes écrits ou une seule de mes déclarations". Le défi a été relevé quelques minutes après votre boutade. Avez-vous un autre défi à lancer aujourd'hui ?

-Pendant la campagne présidentielle, vous affirmiez "La mondialisation ne peut en aucune manière justifier que l’homme et l’environnement soient sacrifiés aux intérêts de l’économie et du commerce". Or, votre ministre des Affaires Etrangères, Bernard Kouchner, vient de déclarer le contraire au sujet des droits de l'Homme en Chine : "Nous sommes aussi contraints de ménager un certain nombre d’intérêts économiques pour ne pas creuser le chômage : cela s’appelle gouverner" a-t-il dit. Pourquoi ne pas l'avoir réprimander ?

-Pendant la campagne des Présidentielles, vous avez déclaré vouloir "liquider l'héritage de mai 68". Qu'allez-vous prendre comme sanction à l'encontre des jeunes de l'UMP qui comptent fêter, le 1er mai aux Buttes Chaumont, semble-t-il, le quarantième anniversaire de mai 68 ?