Faut bien que je trouve un titre à ce billet fourre-tout. D'abord, je vous prie de m'excuser pour cette absence de plus d'une semaine. Ca ne me ressemble pas. Voici donc mon billet d'excuse ;-)
En fait, mon appareil photo reflex m'a lâché. Le volet n'en faisait qu'à sa tête. Fermait quand il devait s'ouvrir. S'ouvrait quand il devait se fermer. Bref, ingérable. Si je veux être parano, on va dire que je suis victime de l'obsolescence programmée. Vu qu'il a 5 ans, je me suis dit que les réparations allaient me coûter aussi cher qu'un nouvel appareil. Je me suis donc penché sur le meilleur compromis prix/efficacité. Et j'ai finalement retournée vers un "bridge" : le Fuji HS30 EXR
Depuis mon dernier "bridge "acheté en 2004, les choses ont bien changé, et ces appareils sont maintenant sacrément performants. Celui-ci fait des trucs assez surprenants, comme le High Dynamic Range, du panoramique à 360°, de la macro à 1 cm, de la superposition d'images, etc... Mais aussi de la video. Tout ça pour 300 €. Mes premiers essais sont très satisfaisants : je peux prendre des photos le soir dans mon appart qui sont d'une netteté que je n'ai jamais eue avec mon reflex (il faut dire que c'était un entrée de gamme, hein).
Bon, ça, c'était ma première excuse (je ne l'ai reçu que vendredi dernier). La deuxième, c'est que j'ai bossé toute la semaine à l'entrepôt de vins étonnants car il y a beaucoup de commandes en ce moment. Je n'avais donc pas trop la tête à cuisiner (je n'aurais pas pu prendre de photos, de toute façon).
Voici donc ma recette prise avec mon nouveau joujou ;-)
Il n'y a pas vraiment de scoop dans ma méthode de cuisson. La viande est bien saisie sur ses différentes durant 3/4 mn, puis repose dans un papier alu environ 5 mn, pour être ensuite re-poêlée durant 40 secondes. La viande est rosée sans être saignante :
Quant au panais, il a cuit coupé en deux 30 mn avec un programme vapeur à 250° !
Quant au vin, j'ai testé l'Impertinent 2011 du Château des Estanilles, histoire de voir s'il était au niveau du 2010.On retrouve à peu près le même nez : ce mélange généreux de crème de fruits noirs, de framboise, de poivre, de réglisse et d'épices grillés (ce foisonnement d'arômes est certainement dû aux 5 cépages le composant). Et en bouche, toujours cette rondeur et ce fruit intense, ces tannins très élégants (merci le schiste) et cette fraîcheur éclatante. Aucune dureté en finale. Nous ne sommes pas sur l'argilo-calcaire. Juste du fruit, des épices et une sacrée envie d'en prendre une deuxième gorgée.
Qu'on ne s'y trompe pas : même s'il a une grande buvabilité, que tout est déjà très bien fondu, ce n'est pas un simple petit vin de soif à boire dans les deux ans. On sent qu'il y a du fond derrière, et il serait intéressant de voir ce qu'il donne dans cinq ans, voire plus.