Zack galifianakis par Martin Schoeller
Quelque part dans mon allure générale j’ai l’impression de couver une vilaine transformation physique à la Zack Galifianakis. Aussi glamour que son personnage dans very bad trip !
(Sauf qu’il a le don de me faire pleurer de rire, alors qu’en ce moment j’aurais plutôt envie de pleurer tout court quand je me vois dans le miroir de la chambre…)
C’est bien simple dès que je suis seule à l’appart je passe un temps fou à grignoter et quand je sors pas moyen de résister aux plaisirs de la bouche. Une vraie junkie : accro au sucre, addict à la stimulation des papilles, toujours en train de me remplir le ventre… À croire que mon estomac est devenu phobique du vide et que ma cervelle ne peut se passer de glucides…
Junkie au sucre…Source
Si encore je ne faisais que quelques petits dérapages exceptionnels de-ci, de-là. Mais non. C’est chaque jour l’envie sans cesse renouvelée de me procurer du plaisir immédiat via la nourriture.
Si encore je compensais vraiment tous ces apports en énergie par suffisamment de sport… Mais non. Mon petit pédalage pépère du soir sur l’elliptique est bien loin de compenser tous mes excès…
Alors forcément j’enfle. Hum, hum. Je suis en pleine expansion horizontale oui ! Je me déçois. Limite même si je ne me dégoûte pas par moments… Je m’en veux de geindre alors que si j’en suis là c’est bien à cause de mon laisser aller ! Je m’en veux de ne pas être plus attentive à tout ce que j’enfourne goulûment et à toutes mes heures de morne oisiveté…
Je me piège toute seule en plus. Dans le miroir de la salle de bain, tant que je ne me vois que de buste, tout va plutôt bien… Mais c’est foutu dès que je m’aperçois en pieds dans le miroir de la chambre… Miroir qu’en général ne consulte pas. Sauf lorsqu’il faut essayer une tenue ou alors par accdent… Et là, en général ça fait mal et ça me plombe le moral.
Le hic c’est que je vais bouder sur le coup, avoir deux-trois résolutions le lendemain et que celles-ci seront déjà oubliées dès le surlendemain ! C’est ça qui me rend dingo : ma mémoire de poisson rouge et ma faculté à oublier à chaque bouchée avalée qu’au final ça me rends triste d’être aussi grassouillette…
Bref aujourd’hui, je suis en mode culpabilité. Et j’ai du mal à me consoler avec les 10g que j’ai dû prendre dans chaque sein quand je vois tout ce qui s’est accumulé en contre partie sur les cuisses, les hanches et le ventre… Pas joli, joli tout ça.
Bref, je manque de motivation et de volonté là. Je ferais sans aucun doute mieux d’arrêter de bloguer sur le champ. De me lever et d’aller prendre l’air tant que ce charmant ciel d’automne nous le permet…