Kaguyahime de Natsuki Otani, For Computer Arts Projects magazine issue 145 Japanese design.
Voilà. Je crois qu’on peut le dire. J’ai bel et bien foiré mon vendredi soir. Cafouillé et même pas merdouillé gaiement. Zut flûte. Un chouïa d’auto déception.
Certes je ne vais pas avancé des masses si je passe mon temps à me flageller pour mes boulettes…
Je ne la sentais pas cette sortie… J’aurais peut être mieux fait d’écouter mon instinct. Mais bon, j’ai voulu me sortir de ma routine, continuer à faire l’effort de rencontrer du monde et à ne pas me satisfaire de mon micro-univers (certes ultra restreint mais oh combien familier et rassurant !).
Premier indice de foirage : the fatigue. Je vous l’ai dit ; ma plus grande envie était principalement de retrouver mon lit !!! Mais ça on se dit qu’elle peut vite disparaître au cours de la soirée au profit d’une bonne humeur retrouvée…
Second indice de foirage : l’éternel dilemme du "je n’ai rien à me mettre" avec son copain "il n’y a rien qui me va". J’ai commencé par essayer des robes qui m’allaient bien AVANT, mais comme le dit la pub "ça c’était avant" et là le résultat n’était pas des plus flatteur ! Ou comment se plomber le moral toute seule devant son miroir…
Troisième indice de foirage : je suis timide en présence d’inconnus… Et ça n’a pas manqué. Grrr, c’est fou ce que je peux avoir du mal à me dérider quand je manque de repères ou de connaissances amicales à qui me "raccrocher". Je me mettrais des claques quand je me vois me recroqueviller dans ma coquille au lieu de profiter et de faire connaissance avec les gens qui m’entourent !!
Oh secours !
Et même : courage fuyons !!!
Résultats : pas moyen de me mettre dans l’ambiance et de me détendre vraiment… Tendue comme un arc ou pas loin ! Et une fois le repas fini, je n’ai eu qu’un seul objectif, m’esquiver le plus discrètement et le plus vite possible !
Bon, nouvelle journée : on efface tout et on recommence, en mieux !
La fatigue d’abord. Pas de quoi se mettre Martel en tête. Autant assumer mon côté marmotte.
Next. Le gang des complexes et de la cohabitation avec les kg superflus… J’y travaille encore. Enfin vaguement et avec plus ou moins de succès selon les jours… et selon l’éclairage de la chambre (ça change tout dans le miroir…).
Enfin ma sociabilité de grizzli. J’exagère à peine… D’un autre côté ce n’est pas non plus donné à tous d’avoir des atomes crochus avec tout le monde. Et puis on ne peut pas toujours être à l’aise partout en toutes circonstances. J’ai fui la seconde partie de soirée pour me réfugier à la maison, mais j’ai au moins fait une petite tentative de combattre ma timidité… Ça ira peut être mieux une prochaine fois…
Et le positif dans tout ça ?
La nourriture était bonne ! (Et chut, pas la peine de me signaler que je ferais mieux de ne pas prendre du dessert alors que je viens de chouiner après la taille de mes fesses ; le chocolat chaud qui dégouline sur une glace à la menthe surmontée de chantilly, c’est bon pour la production d’endorphines !)
J’ai fini par trouver une robe qui aille avec les collants bordeaux de la Gambettes box du mois d’avril !
Sans parler de l’événement de l’année (si, si je t’assure, rien de moins !) : sortie avec un trait de mascara noir sous l’oeil et une touche de gloss rosé… Ça mérite bien quelques applaudissements !