En refaisant le point des timbres de notre collection, j'ai pu regrouper 4 pièces ayant un rapport avec la littérature et la poésie indiennes.
Pas de quoi faire un historique, mais assez pour se souvenir de personnalités marquantes. Elles ont un timbre à leur effigie, quand même !
Dernier poète ourdou de l'ère moghole (les dates sont sur le timbre)),Ghalib est encore très populaire pour ses ghazals dont il a multiplié les thèmes, mais aussi pour le style de ses lettres dont il a allégé le maniérisme de l'époque.
Un film lui a été consacré en 1954 par l'industrie du cinéma : Mirza Ghalib, réalisé par Sohrab Modi, avec Bharat Bhushan dans le rôle-titre.
Aussi peintre, philosophe, compositeur et dramaturge, Tagore a fortement imprégné la littérature et la musique du Bengale au début du XXe siècle. Il garde de son éducation dans la maison familiale un anticonformisme et une liberté de pensée qui en font un personnage à part.
Plusieurs réalisateurs bengalis se sont inspirés de ses écrits : Satyajit Ray pour Teen Kanya en 1961, Charulata en 1964, La Maison et le Monde (Ghare Baire) en 1984, Tapan Sinha pour Atithi en 1965 et Rituparno Ghosh pour Chokher Bali en 2003.
Natif d'Allahabad, Harivansh Rai Bachchan (1907-2003) est un érudit en littérature anglaise qu'il enseigne à l'université de sa ville natale.
Il entre ensuite à l'université de Cambridge, où il obtient en 1954 son doctorat de littérature anglaise dont la thèse porte sur le poète Yeats (il est l'un des premiers Indiens à réussir cette performance au Royaume-Uni).
De retour en Inde, il compose une œuvre poétique, et s'attache à faire évoluer la langue hindie grâce à ses traductions de Shakespeare, en particulier
Né dans une modeste famille d'un village proche de Calcutta, Sarat Chandra Chatterji est un écrivain de romans et de nouvelles qui reflètent la vie sociale du Bengale au début du XXe siècle.
A la mort de ses parents, il doit quitter l'école pour la maison de son oncle maternel pendant 20 ans.
Il part ensuite travailler quelque temps en Birmanie, mais revient rapidement au Bengale après avoir été récompensé pour sa première nouvelle, inscrite au nom de son oncle (il était en effet très timide).
Nombre de ses écrits ont été adaptés à l'écran ; la nouvelle la plus connue, Devdas, connaît 8 versions, en bengali, hindi, telougou avec le même succès.
La nouvelle Mejh Didi sert de base au film Majhli Didi de Hrishikesh Mukherjee en 1967.
Parineeta donne lieu à 2 films du même nom, le premier par Bimal Roy en 1953, et le second en 2005 par Pradeep Sarkar.
Nishkriti est adapté pour Apne Paraye de Basu Chatterjee en 1980...
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