Sur les pentes du Mont Fuji...

Se termine donc, ou presque, mon voyage. Quelques impressions en image de ces tous derniers jours au Japon. Kawabuki ko, son lac qui bien entendu me fait penser aussi que je vais bientot en retrouver  d autres.
Une promenade vers un petit col d ou l on peut apercevoir le Fuji quand il arrete d jouer a cache cache avec les nuages. Une bonne petite journee de marche tout de meme. Le sentier est agreable, la pente raisonable. Le mont Fuji est vraiment impressionant, immense cone pose la. C est lui qui donne le principal interet a la region, par ailleurs agreable mais pas forcement exceptionnelle quand on vient des Alpes. Le Fuji lui offre un spectacle et une contemplation unique. Seul le Vesuve m avait paru du meme ordre et cea deux volcans presentent un air de famille.
Je marche ensuite un peu au bord du lac. C est tres loin d etre bonde mais tout de meme, on sent que l endroit est touristique.
Je croise sans doute davantage d occidentaux que partout ailleurs. Surtout des jeunes couples. Pas mal de touristes asiatiques aussi

qui pour communiquer avec les hoteliers s expriment en anglais, plus repandu ici que sur Shikoku. Le lendemain je prends le bus, pour aller voir d encore plus pres les pentes du geant de lave. Il me depose en compagnie de quelques touristes venus de partout a la 5e station de la montee, la derniere accessible par la route. Je monte, pas si loin car au dela de 3000m d altitude la pente reste trop en neige et en glace pour permettre l ascension sans equipement. N ayant que des sandales et des chaussres de trail minimalistes, je dois m aretet la. Neanmoins je n en eprouve guere de frustration. Nous nous prenons en photo avec un jeune japonais parvenu egalement la. Comme la montee est officiellement fermee il n y a pas frand monde au dela de la 5e station. Je croise tout de meme en redescendant quelques marcheurs, dont un vieil homme bien equipe mais qui semble peine sous le poids de sn sac. Pas sur qu il arrive tout dmmee en haut. Je decourage un peu plus loin deux anglais qui pretendent monter en jean et chaussures de ville! Plus tard, redescendu aux bords du lac, j engage la conversation avec Stephanie, une rennaise qui profite d une periode de chomage pour decouvrir davantage le monde, en voyageant avec des amis. Ensemble, nous visitons un curieux musee de poupees au bord du lac. Ces marionettes de metal et tissus, oeuvres d un seul artiste, representent des personnages souvent enfantins, qui tiennent a la fois des elfes et des tenues japonaises traditionnelles. Je retrouve plus tard Stephanie a l auberge ou nous dinons en compagnie de Benoit, un quebecois installe en Alberta. Lui aussi est au chomage pour l instant. Mes deux compagnons de ce soir profitent donc chacun des systemes d indemnisation francais et canadien pour s offrir des voyages. Faut il maintenant etre chomeur pour pouvoir voyager? La question se poserait presque... mais bon, les economies de Benoit et Stephanie ainsi que les systemes d indemnisation ne sont pas inepuisables et le rapport temps libre /argent reste un equilibre delicat...bien entendu, ils chercheront activement a nouveau un travail dans peu de temps mais cette parenthese dans des vies peutetre trop remplies et trop rangees leur fait du bien. Cela me rappelle qu on m a souvent pose la question de comment j avais autant de temps pour voyager lors de ma marche aux 88 temples. Mon cas reste particulier... Apres cette soiree sympathique aux accents francophone, il ne me reste le lendemain matin qu a entamer mon long trajet de retour. Avant de partir, je m offre un cafe au bord du lac. A Aix, je ne profite guere du lac a trois kilometres de ma taniere. Mais je pense bientot changer tout ca. Je pense donc aussi a mon retour, a d autres lacs. Demain je vole vers Helsinki. Une heure pour voir si il reste de la neige en Finlande. Dans les Alpes apparement il en reste beaucoup et la France ne semble pas connaitre un bien beau printemps. J espere au moins emmener un peu de soleil avec moi...