Aujourd’hui enfin s’achève entraînant avec lui cette semaine, cette semaine qui s’en va tirer sa révérence, ce mois de mai de fous, où il nous a fallu nous couvrir et pas que d’un fil, ce mois de mai et ses excédantes froidures, ce mois de mai où l’on se doit de se souvenir de commémorer, où nous nous serions plu à faire ce qui nous plait, et avons dû nous satisfaire de faire notre possible.
Et dans ma rue j’ai croisé d’optimistes touristes, des qui avaient consulté et cru aux valeurs saisonnières, en shorts tees barioles pressant le pas marchant à grandes enjambées mollets rosis par le froid cinglant du mistral. J’aurais aimé les intercepter, leur présenter mes excuses de ce manque d’hospitalité de savoir vivre, les inviter à revenir plus tard bientôt lorsque notre climat se montrera plus clément. Mais bon eux comme moi étions pressés de nous en aller nous mettre à l’abri, en finir avec ce cauchemar et nous réchauffer.
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