Manifestation en Guinée, trois victimes, plusieurs dizaines de blessés, et d\’arrestations. L\’opposition dénonce une infiltration, Alpha Condé demande à Mouramany Cissé, d\’assurer leur sécurité.
De nouveau et contrairement, au souhait d’apaisement, d’entente et de réunion des préalables à l’affût du compromis, pour l’organisation des élections législatives, les violences viennent émailler une manifestation de l’opposition politique en Guinée, laquelle se solde par des pertes en vies humaines, alors même que l’expérience léguée par les précédentes manifestations, permettaient logiquement au gouvernement, de savoir s’y prendre, afin d’éviter tout débordement et empêcher la montée d’un cran, une tension palpable et crainte, puis qu’à ce stade actuel du dénouement des événements politiques, tout gouvernement doit s’assigner, une approche de résolution des différents politiques, de sorte à se dégager une marge de manœuvre, empêchant l’opposition de se prévaloir, de tels incidents pour enfoncer le clou, tout en mettant à rude épreuve, la gestion de la crise politique, laquelle crise est née de toute évidence, d’un contentieux largement avéré et justifié par les circonstances, crées et entretenues par l’usage disons disproportionné, d’un certain nombre de prérogatives conférées par l’élection présidentielle, ayant porté Alpha Condé au pouvoir, en sachant de surcroît que cette élection souffre d’après un constat unanimement dégagé, y compris les dires des opposants au régime, de graves manquements aux méthodes standards, une absence totale de transparence et un certain va-vite, qui nourrissent à présent un différent à l’origine de imbroglio, une impasse, ainsi qu’une divergence nourrie à propos de l’organisation des élections législatives.
Alors, loin de prendre position, fait et cause, pour un quelconque protagoniste de l’imbroglio, je trouve la force morale et la probité intellectuelle, de subjuguer cette analyse à une approche antérieure de la question, puis qu’une sortie de crise, s’impose, tout comme la recherche d’un terrain de convergence politique, afin que de ce contentieux, on en vient à augurer l’organisation des élections législatives d’une grappe d’innovation susceptible de rehausser le niveau de maturité politique de l’élite, améliorer l’organisation des processus électoraux et promouvoir une culture politique, synthétique des acquis et blocages récurrents de la transition politique, entamée sur fond de contestation, et cloisonnée de nouveau par une crispation dont on a du mal à élaguer les tenants et les aboutissants…