Aujourd’hui, il est temps de casser un peu la routine. On n’a plus grand chose à faire à notre université et, à notre grand regret, on n’a plus non plus le temps de partir… Notre avion décolle dans 5 jours ! On décide donc de prendre un taxi direction Gateway, l’attraction « Bling Bling » de Durban ! Qui dit « Bling Bling » dit cher. Et ça commence déjà avec le taxi. ET BIM ! 250 rands l’aller ! Ca change des minibus à 5 rands… Si seulement on avait trouvé ceux qui allaient à Gateway…
Gateway, c’est le plus grand centre commercial d’Afrique paraît-il. Le forum des Halles de l’Afrique du Sud quoi ! Si t’as besoin d’un truc, tu le trouveras là-dedans. Un chouchou pour ton caniche ? Pas d’problème ! Y’a tout je te dis… Mais bon, Michael et moi, on n’est pas trop shopping entre besta ! Nous ce qu’on aime, c’est l’action ! Mais on va pas à la salle de gym. De toute façon, on en a une gratos à l’appart. Non non, on a décidé d’aller à la Wavehouse !
La Wavehouse, c’est le haut lieu de la jeunesse (branchée) durbanite. Pas mal d’évènements coolos ou de concerts y sont organisés. Mais c’est aussi le paradis des riders fifils à papa. Je suis sûr que vous avez déjà croisé ces petits blonds se baladant avec un skate sous le bras et secouant frénétiquement leur tête pour remettre leur mèche à la Justin Bieber en place. Bon bref, ne nous éloignons pas du sujet. La Wavehouse, c’est surtout un skatepark de 4000m², pensé par Tony Hawk himself, et 2 modules de flowrider. Etant plutôt waterman, j’ai opté pour le flowrider. Il s’agit d’un mix entre le snowboard, le wakeboard et le surf qui consiste à surfer une vague artificielle ! C’était l’occasion d’essayer, il n’y en a que très peu en Europe et à un prix affreusement plus élevé ! Ceci dit, je suis un peu déçu. Le D-Rex, le seul module de vague artificielle à 2 « point break » au monde, était fermé, faute de monde (pas assez rentable aux heures creuses, cqfd)… Il fallait faire un choix après tout… Y aller en semaine quand tout le monde travaille et avoir le park pour nous, quittes à ne pas profiter de toutes les attractions, où y aller le week end pour être noyés dans une foule de p’tits blonds et de mecs qui nous dégonfleraient à force de se la péter avec leurs tricks de la « mort qui tue »… Tant pis pour le D-Rex… A nous le module d’initiation !
Le flowrider est un sport plutôt facile. Je maîtrisais pas trop mal en une demi-heure. Le fait que je fasse un peu de snow, de wake, de surf et de skimboard y sont probablement pour quelque chose. Certes, je ne prétends pas avoir acquis le niveau d’un pro, mais j’ai quand même pu avoir de bonnes sensations ! On a l’impression d’aller très vite, alors que pas du tout ! Et globalement, c’est safe comme sport ! Difficile de se faire vraiment mal. Par contre, si tu tiens à tes tibias, il faut juste apprendre à ne pas tomber comme moi… Ouai, si tu peux éviter que la planche te revienne dans les jambes quand tu te vautres, c’est pas plus mal !
C’est la pause de midi lorsque notre session se termine. L’invasion des p’tits blonds commence. Michael n’est pas trop chaud pour rester flâner dans le mall. Nous rentrons. Cette dernière expérience marque sans aucun doute la fin de notre séjour en Afrique du Sud. Il ne reste que 4 jours et je ne suis pas sûr que nous ayons encore quelque chose à découvrir dans le coin. Du moins sans voiture, vu que j’ai fait la bêtise de ne pas demander de permis international… Je pensais qu’il fallait avoir 25 ans pour conduire en Afrique du Sud… Merci le routard ! Ce sera donc sea, sun & surf en attendant l’avion ! Autant en profiter du soleil, il paraît qu’il n’existe plus en France celui là…