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Introduction au monde spirituel, ouverture sur l’origine éthérique de l’homme

Publié le 24 mai 2013 par Philippejandrok

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Nous croyons avec une grande naïveté à ce que l’on nous a inculqué, que nous étions les descendants des primates, mais que, à un certain niveau de développement, une lumière venue d’ailleurs a permis à ces espèces de primates de s’élever pour être incarnées d’un esprit nouveau, un esprit venant des étoiles.

Il n’est pas non plus par hasard que les civilisations, Egypto-chaldéennes, Greco-romaine, Incas-pré-colombiennes et surtout Assyro-babilonienne et Indienne, étaient passionnées par les étoiles et pour cause, n’étaient-elles pas les enfants des étoiles et du soleil ?

De son côté, la culture hébraïque nous apprend que les hommes avant d’êtres des humains, étaient des esprits errants dans le cosmos et qu’à la faveur de la facilité d’incorporer le corps de ces nouveaux êtres créés par Dieu, ils ont pu s’incarner en devenant des hommes. Adam, le premier d’entre tous a vécu sur terre près d’un millier d’années, le jour de sa mort, il a demandé à Dieu de rejoindre les étoiles pour continuer à errer, trop déçu par son existence terrestre, Dieu lui a accorder ce don, car il avait appris à connaître une vie d’homme prisonnier dans un corps physique, en étant lié aux conditions, aux difficultés d’un monde et aux nécessités de la vie au quotidien, tout ce qu’il ne pouvait connaître en étant libre de parcourir le cosmos dans sa nature éthérique. Qui, mieux que la culture bouddhiste comprend le transfert des âmes d’un corps à un autre ?

Cette culture est l’une des seules à avoir gardé la mémoire des origines, les chrétiens parlent d’enfer et de paradis, l’Islam, des plaisirs terrestres à profiter dans la mort, après un vain sacrifice, projeter des désirs secrets dans une vie après la mort alors que l’on ne sait pas ce qui se trouve au-delà de la vie et si effectivement il se présentera un monde à l’image que le futur mort sacrifié à une causse terrestre se fait de l’après-vie ? C’est bien là une idée de vivant.

Pour Platon, dans son mythe d’Er, les âmes sont réunies dans une pièce et sont libres de choisir leur prochaine incarnation, mais chez les chrétiens aucune incarnation possible, seule la promesse d’une vie d’immortelle au paradis, un lieu mystique où visiblement rien ne se passe, ou un enfer, où les travaux forcés dans les antres d’une fournaise sont imposés à ceux qui n’étaient pas de bons chrétiens, mais qu’est-ce qu’un bon chrétien ?

Un musulman, mauvais chrétien, ira en enfer pour le chrétien, mais pour l’Islam il ira au paradis, une logique incohérente qui montre combien l’esprit des uns et des autres se limite à un aspect d’une réalité sclérosée, prisonnière d’un culte, d’une éducation, d’une société et loin des préoccupations spirituelles.

 Il semble que des légendes, des religions, des cultes, auxquelles croient des millions d’individus sur la planète, reconnues par une identité communautaire, par une société matérialiste entre toutes, dans ce cas, pourquoi ne pas, pourquoi s’interdire de croire à la nature éthérique de l’homme, à son origine fabuleuse, à cet être venant du cosmos pour s’incarner dans un corps fait d’eau, d’os et de chair ?

Nous avons gardé en profondeur cette origine astrale, mais nous avons oublié d’où elle vient et à quoi pourrait-elle nous servir ici-bas ?

 La matérialité de ce monde liée à la peur de l’inconnu et des mondes spirituels, a fait de l’homme un esclave forcé, soumis au matérialisme, il a fait de l’homme un être sans âme, sans réflexion, compressé dans un moule, l’homme, être de lumière sublime est devenu aveugle sous l’influence néfaste d’un être incarné, Ahriman, ce dieu malfaisant du matérialisme et des sentiments les plus vils, dieu de la destruction harmonique et du chaos, a pris possession de l’homme de son esprit et de son destin en lui faisant miroiter les illusions des plaisirs et de la domination de l’égo sur le monde. Ahriman est parvenu à chasser la spiritualité profonde de cet être pour le transformer et en faire le maître du chaos sur cette terre. Il a suffit d’insuffler le germe de la haine et du profit pour faire de cet esclave un monstre humains aux regard des hommes.

La spiritualité est d’abord l’homme avant qu’il ne devienne homme, il est à son origine, un esprit pur et errant, et il a dans les premiers temps de sa prise de possession des corps pu développer sous de nombreuses influences cosmiques, une civilisation essentielle qui a disparue sous les eaux chaotiques du Déluge.

Certains ont survécu à ces événements tragiques et lointains, des mages, garants des savoirs cosmiques ont trouvé refuge à Babylone, en Egypte, en Inde, où ils ont initié les nouveaux hommes aux chemins de la spiritualité et de la connaissance.

Lucifer, Prince de lumière, avait déjà tenté de créer une scission au cœur même de la spiritualité en développant des sentiments humains incompatibles avec la pureté spirituelle, il est tout de même parvenu à influencer les hommes au point de les laisser prendre conscience de leur enveloppe tout en les détachant de leur origine spirituelle, pour ne servir qu’un but unique, mais avec les millénaires, un autre, Ahriman a supplanté Lucifer en développant tous les aspects les plus pervers de la personnalité humaine au point que « Ceux-ci auront accumulé dans leur Karma tant d’erreurs, de laideur et de vice, qu’ils formeront une véritable communauté de méchants et de dévoyés, hostiles aux autres », et c’est bien ce que nous vivons aujourd’hui.

Nous vivons actuellement dans cette époque Ahrimanienne qui a pris naissance avant l’arrivée d’un autre être incarné, Jésus Christ, dont la pensée d’amour a créé un trouble tellement grand que les forces du démon Ahriman ont écrasé partiellement.

« Le grand être solaire, décrit comme étant le Christ, a déposé au plus profond de la nature humaine le germe de l’amour qui devra imprégner toute l’évolution. Tel en est le secret. Tout acte d’amour est un acte de création pour l’avenir qui permettra la spiritualisation finale car, de par sa nature même, la connaissance spirituelle se transforme en amour. »

Malheureusement, Ahriman est parvenu à pervertir la pensée religieuse, hébraïque, Chrétienne et Musulmane en intégrant des notions de pouvoir et d’économies dans le principe même de la pensée spirituelle. Il y était déjà parvenu dans l’antiquité avec les offrandes faites aux dieux auprès des cultes assyro-babyloniens, égypto-chaldéens et gréco-romains, à présent, l’homme est bel et bien séparé de son autre moi, de sa propre spiritualité, par le monde moderne et les notions scientifiques développées qui s’opposent à toute formes de spiritualité, voire, d’occultisme. L’occultisme qui est passé par les déviations de l’esprit du côté des forces obscures parce que justement l’occultisme s’oppose à ces mêmes forces dévoyées par les représentants d’Ahriman sur terre.

Si le psychanalyste Karl Gustav Jung prêtait attention au craquement d’une bibliothèque en étant persuadé que le précédent serait suivi par un second, S. Freud, déclarait que cela n’avait rien de scientifique et que de telles recherches étaient bel et bien dénuées de fondement. Pourtant, K.G.Jung comprenait instinctivement les liens étroits qui existent entre l’âme, le corps et le cosmos, des liens que la civilisation occidentale se force à briser en chacun de nous pour faire de nous l’homo économicus, cet homme perdu pour la spiritualité et l’élévation de l’âme.

La culture Asiatique contrairement à la notre, s’efforce de garder un lien avec le monde des esprits en comprenant bien que l’esprit du vivant trépassé, s’il est invisible au regard, ne l’est pas nécessairement de la réalité ambiante.

Une fuite radioactive est invisible à l’œil, elle n’en demeure pas moins dangereuse et mortelle pour le monde du vivant, ce qui est invisible n’est pas forcément inexistant.

Une salade dont le cœur est jaune nous semble naturelle et appétissante, pourtant nous ignorons qu’un pesticide a été vaporisé sur ce cœur afin qu’il demeure intacte pour nous en laisser une impression de pureté, et nous mangeons une salade polluée sans le savoir, empoisonnée par « une véritable communauté de méchants et de dévoyés, hostiles aux autres. »

Ce qui est visible et invisible, n’est pas nécessairement une vérité ou un mensonge parce qu’il nous échappe.

Mais la société de la science exacte développée par Ahriman, attend des preuves correspondantes à sa science, si celles-ci sont absentes, tout phénomène sortant du cadre de l’analyse scientifique n’existe donc pas, c’est ainsi, que nombre de miracles n’existent pas, car ils sont inexplicables, ce qui est logique, puisque ce sont des miracles qui ne relèvent pas de la science humaine, un miracle dépasse l’entendement humain et scientifique.

Le miracle du vivant ne s’explique pas nécessairement, nul n’explique la présence des arbres sur la terre depuis un demi milliard d’années, nul n’explique le miracle qui a fait d’un lémurien, d’un primate, un homme ;

La science, si elle peut comprendre l’essentiel du visible, ne l’explique pas et se borne à reproduire des mécanismes scientifiques en faisant abstraction du transfert des âmes qui lui échappe, en faisant abstraction du naturel occultisme qui vise à la création miraculeuse et à l’incarnation. Cette  science ne réalise pas que le miracle de la vie ne peut être forcé et que le fait de créer des être humains désincarnés mènera à la fin de l’espèce des hommes souffrant déjà d’une stérilité prématurée.

Ces enfants qui naissent dans des tubes seront des fantômes perdus à la recherche permanente de ce qu’ils sont, des enfants conçus fabriqués comme un élément mécanique, une pièce d’un puzzle humain qui ne trouvera sa place nulle part, malheureusement pour eux. Sera-t-il possible un jour de les réincarner ?

Seront-ils les fervents défenseurs de la pensée Arimanienne puisqu’ils sont désormais séparés de leur âme dédiée ? Deviendront-ils les ennemis agissants de l’humanité si différente de la leur ?

Nos sciences mathématiques sont si exactes pour nous, sur terre, qu’elles nous limitent dans notre évolution spirituelle et paradoxalement dans notre évolution scientifiques, mais les physiciens depuis Einstein proposent des perceptions différentes de ce que nous avons accepté comme une vérité en les remettant en cause. Nous vivons en deux, voire trois dimensions, mais le monde et l’univers peuvent comporter en un même endroit un nombre infini de dimensions incalculables par la science actuelle, trop rétrograde et arrogante pour accepter l’erreur ou la différence. La science que nous possédons est encore trop fragile et si imparfaite, pourtant on forme des scientifiques à la pelle pour qu’ils entretiennent un mirage scientifique qui avance à si petit pas par manque de liberté imaginative.

La science ne reconnaît en aucun cas la spiritualité ou les sciences occultes qui lui échappent, car la science ne peut expliquer la nature d’une âme, d’un esprit, non, elle se limite à un cerveau, deux cerveaux et à des connections électriques, le reste, c’est de la littérature à corbeaux :

-   Voilà la vérité ! dit la Science

-   Tu croaaas ? répond le corbeau.

Pourtant, nous possédons plusieurs corps éthériques à plusieurs époques de notre existence, certains les reconnaissent en tant qu’aura, ils sont là, présents, sensibles, autour de nous, sorte de protection identitaire qui forme un ensemble cohérent entre le corps physique et l’âme. Ces corps se développent tout au long de notre vie, mais il semblerait que la société, la religion, les dogmes et les règles établies par les hommes contre les hommes ne bloquent le processus de développement pour les adultes, chassant, par le conditionnement social, la réalité spirituelle pour se plonger dans un univers cannibale, Ahrimanien, l’univers de la société des hommes cartésiens et économique, dans le sens de la fabrication d’un contexte économico-commercial.

L’homme moderne, tel que nous le connaissons aujourd’hui en 2013, s’enrichit des expériences du Moi, puis se nourrit spirituellement de son enveloppe éthérique, qui lui apporte des nutriments cérébraux qui l’enrichissent d’une façon et qui le détachent de la réalité spirituelle de l’autre, mais peut-on se manger soi-même sans être à son tour la victime de son propre appétit, car le corps éthérique a faim également et il se nourrit de ce corps à l’âge de la décrépitude physique.

Ainsi, on peut apprécier à sa juste valeur le physique d’un athlète qui sera parfait de bout en bout et celui d’un penseur qui sera dans un état de décrépitude avancée, car la pensée astrale, les émotions, les sentiments et la réflexion le ronge tout en lui permettant de renouer avec son corps éthérique, car le physique n’est en fait qu’une illusion passagère, alors que l’âme vole dans l’espace plus rapidement que la vitesse de la lumière.

L’éther est dans l’univers l’élément chimique qui véhicule à une vitesse dépassant l’entendement, la pensée. Les indiens Maya possédaient ce savoir, c’est pourquoi ils allumaient une bougie blanche pour communiquer avec l’univers à la vitesse de la lumière, la pensée étaient immédiatement transmise aux « Dieux » du cosmos et du soleil. Une communication supra sensorielle avec les étoiles, une communication directe sans la moindre technologie avec la simple force spirituelle, or nous avons besoin aujourd’hui d’une technologie avancée pour communiquer, car nous avons fermé les écoutilles de la spiritualité de l’âme et de sa puissance incroyable afin de privilégier l’esprit matérialiste.

Tout est donc fait aujourd’hui pour nous séparer de notre spiritualité, pour nous enfermer à l’intérieur de nos corps pour y mourir, nous sommes programmés pour vivre et mourir en nous empêchant d’atteindre des voix spirituelles profondes capables de nous ouvrir la voie vers des mondes magiques, spirituels et occultes.

Dès que l’esprit apprend à s’échapper de son propre corps, les serviteurs ahrimaniens crient à la sorcellerie et réclament le bucher ardent pour détruire l’enveloppe de celui ou de celle qui ouvre la voix à une vérité que nous savons tous intérieure et inexplicable, car on nous a brouillé l’esprit depuis des millénaires.

Il n’existe aucune magie dans l’univers seule une évidence de notre origine éthérique et fluide comme un vent de pensée, nous devons apprendre à renouer avec notre nature originelle pour nous élever à nouveau vers des choses plus grandes, plus spirituelles que cette situation terre à terre où le pragmatisme assassine même le sentiment de la pensée universelle tout en réveillant les égo et les personnalités malsaines qui détruisent toute forme de bonté sur notre monde. Il est temps qu’un nouvel être s’incarne pour redonner de l’espoir à l’espèce humaine et lui permettre d’accéder au futur, sans crainte de cet avenir.

Imaginez un instant des âmes voyageant librement à travers les cieux, dans l’espace infini, sans notions de propriété, de péage à la Ceinture d’Orion ou bientôt sur Mars, or c’est bien ce que nous sommes sous cette enveloppe matérialiste, des êtres de lumière et d’amour, or, l’amour est méprisé dans nos sociétés, pourtant sans amour l’âme ne peut s’élever, elle vit dans la colère de l’instant qui ronge comme un cancer chaque être qui en est victime.

Nous vivons effectivement dans un monde formidiable, mais il ne tient qu’à nous de décider de choisir le monde dans lequel nous voulons vivre.

Le 24 mai 2013

Philippe-A. Jandrok

Les citations de cette conférence sont tirées de la Revue Panharmonie. No 191. Juillet 1982.


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