Grecs, Portugais, Espagnols, Italiens et Polonais se pressent en Allemagne pour y trouver un emploi.
Par Thibault Doidy de Kerguelen.
Lorsque votre enfant arrive en quatrième, se pose la question de la seconde langue. Le système scolaire, toujours à la pointe du progrès d’avant-hier, l’incite à choisir l’espagnol, seconde langue présente dans tous les établissements scolaires français. Les arguments, tous plus fallacieux les uns que les autres, tournent toujours autour des deux mêmes thèmes : l’espagnol, c’est plus facile pour nous latins, l’espagnol est parlé par plus de populations dans le monde…
Les petits veinards qui sont dans des établissements un petit peu moins archaïques que la majorité (tiens, au fait, et la notion d’égalité, elle est où lorsque des établissements publics n’offrent pas la possibilité à tous les élèves d’accéder aux mêmes connaissances…) ont la possibilité de choisir mandarin ou russe ou arabe.
Dans tous les cas, il est une langue que jamais on ne favorise ni ne valorise, une langue que, pourtant, survivance d’une époque révolue, on enseigne dans tous les établissements de France, l’allemand. Pour quoi faire, disent nos pédagogues, l’allemand n’est parlé par personne dans le monde, et de toute manière les Allemands apprennent l’anglais, alors pourquoi s’embêter avec une langue difficile, des déclinaisons, alors que de toute manière on ne s’en servira pas.
« MittleEuropa » ist da
La vidéo ci dessous illustre une vérité économique dont nous devons tenir compte dans les choix qui s’offrent à nos enfants :
- L’Allemagne est le second exportateur au monde, juste derrière la Chine. Bien sûr que vous pouvez toujours négocier en anglais, nos voisins d’outre Rhin maîtrisent cette langue en général mieux que nous. Mais tous ceux qui ont eu à faire aux Allemands vous le confirmeront, ceux-ci sont particulièrement « sensibles » au fait que vous parliez leur langue.
- L’Allemagne de Madame Merkel est en train de réussir le projet de MittleEuropa qui anime tant les pangermanistes depuis plus d’un siècle. Elle domine politiquement, économiquement et culturellement l’Europe centrale et les pays baltes. Avec maintenant les Grecs, les Portugais, les Polonais et les Hongrois qui viennent travailler en Allemagne, l’Allemagne va aussi dominer l’Europe sur le plan linguistique.
Source : Libertarien TV.
Une immigration de travail et choisie
- Une politique de plein emploi est possible en Europe aujourd’hui. Que les quelques incultes qui ne cessent de nous dire que les salaires allemands sont faibles prennent le temps de consulter les statistiques de consommation des ménages allemands et les comparent à celles des ménages français. Le niveau de vie en Allemagne est supérieur à celui de la France et ce pour toutes les catégories professionnelles sans exception.
- L’argument, valable en France, de l’immigration outil du patronat pour peser sur les salaires a beaucoup moins de portée en Allemagne, car le plein emploi est la norme et il n’est donc pas possible de pratiquer un chantage au chômage comme en France. L’autre raison qui limite ce rapport de force, c’est l’attitude des syndicats allemands qui ont toujours considéré la défense de l’emploi « allemand » comme prioritaire.
- La nature de l’immigration. Une immigration à 90% européenne et, ce qui n’est pas précisé dans le reportage, une immigration de travail et non de peuplement. Les Allemands, sans l’avouer, ont tiré les enseignements de la vague d’immigration musulmane et choisissent désormais des travailleurs culturellement assimilables et d’un niveau de qualification plus élevé.
---
Sur le web.