Stand d'info sur la drogue Marseille
Un enfant de 8 ans est mort à la Rochelle, le 18 novembre. La mère, une femme de 38 ans, est mise en examen. Il ne s’agit pas là de violence physique, l’enfant est mort après avoir ingurgité de la méthadone à haute dose. Ce produit appartenait à sa mère toxicomane, accro à l’héroïne.
Ce n’est pas la première fois qu’un enfant meurt après ingestion de Méthadone.
En 2011 à Metz, un toxicomane a administré de la méthadone à son bébé de 18 mois. Plus récemment, 2 enfants de 1 et 3 ans ont perdu la vie, de la Méthadone ayant été laissée à leur portée. A Charleroi c’est un bébé de 22 mois qui décède après avoir ingurgité un comprimé de Méthadone égaré par sa mère… Et la liste est longue !
Même, et surtout, chez les toxicomanes, il est urgent d’informer, de faire comprendre qu’une drogue est avant tout un poison qui va détruire des vies. La Méthadone ne fait pas exception à cette règle et tue chaque jour.
C’est pour informer les jeunes comme les adultes que les bénévoles de l’association « Non à la drogue, oui à la vie » sillonnent les rues des grandes villes, distribuant gratuitement des brochures d’information sur les drogues les plus courantes.
La Méthadone est un substitut des opiacés, substances dérivées de l’opium, comme l’héroïne. Elle est utilisée principalement comme traitement médicamenteux sensé combler le manque et permettre de supporter le syndrome de sevrage qu’induit l’héroïne.
Le problème est que la Méthadone est elle aussi un dérivé des opiacés, et crée elle aussi sa propre dépendance. Les patients ne sont donc plus sous l’emprise de l’héroïne (dans le meilleur des cas, car la prise concomitante des 2 molécules est fréquente) mais ils sont alors dépendants … à la Méthadone…
Avec la même addiction…
Avec les mêmes effets néfastes sur le corps humain…
Avec les mêmes dangers notamment pour la conduite automobile…
Avec peut-être celui-ci en plus : son apparente innocuité.
En effet, un parent toxicomane, qui n’en reste pas moins un parent, laissera peut-être plus facilement trainer un flacon de Méthadone qu’une seringue souillée ou sa poudre …
Des morts supplémentaires donc, comme cet enfants innocents victimes d’un environnement rendu encore plus dangereux par leurs parents eux-mêmes.
Se droguer « propre » ? Oui, cela y ressemble. Le toxicomane est toujours toxicomane. Mais la société a « bonne conscience ».
Des sommes colossales sont glorieusement « sauvées » des réseaux de trafic de drogue… Pour aboutir dans les poche des industries pharmaceutiques !
Pour Robert Galibert, président de l’association Non à la drogue, oui à la vie « La meilleure façon de se sortir du piège de la drogue c’est de ne jamais commencer ! »
Les brochures d’information de l’association « Non à la drogue, oui à la vie » sont téléchargeables sur le site www.nonaladrogue.org ou encore disponibles gratuitement sur simple demande 06 20 51 17 57 info.drogue@gmail.com