Lors du diner d’ouverture du Forum de Stockholm sur la liberté sur internet s’est déroulé dans l’hôtel de ville de Stockholm le même batimât qui accueille le banquet qui suit la cérémonie de remise des prix Nobel le 10 décembre de chaque année j’ai eu l’immense plaisir d’échanger avec Fadi Chehade.
Monsieur Chehade est le président et le chef de la direction de l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers: ICANN (en français, c’est la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet) est une autorité de régulation de l’Internet. C’est une société de droit californien à but non lucratif contrôlant l’accès à tout domaine virtuel, qu’il soit générique ou national. Nous avons échangé après son discours d’ouverture que j’ai trouvé très convainquant et très engagé. Il a introduit son discours en montrant que de nos jour l’utilisation de l’internet est devenue une nécessité et que cette nécessité va entrainer une augmentation croissante et soutenue des utilisateurs de cet outils: la prévision est de 2,5 milliards d’utilisateurs d’ici 2015. Parmi ces utilisateurs plus de 70% résideront dans les pays en développement. Ces personnes doivent accéder à une connexion internet qui leur permet de faire des choix qui permettront que leur vie aille de l’avant. Il doit accéder à un cyberespace sain et sans danger ni pour leur liberté d’expression, ni pour leurs données personnelles… Internet doit se conformer à leurs besoins.Sa conviction est que tout le monde peut et doit contribuer à ce que ça se passe ainsi. L’internet doit être et demeurer un outil libre qui contribue au développement global. Aucun prétexte n’est valable pour que cela ne soit pas le cas.
Ces mots de M.Chehadé m’ont conforté dans la présentation que j’avais à faire le lendemain lors du Unconference. Quand je lui ai expliqué le sujet de ma présentation et l’approche que j’ai adopté nous avons alors commencer les échanges sur l’utilité de l’internet pour les pays en développement et nous avons conclu par cela: Une plus grande accessibilité à un internet fluide, sain et correspondant aux besoins des population des pays en développement pourrait être un atout pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développent.