C’était le plus beau bleu de ma vie : sec, dur et pur à couper le souffle. Des anges de l’air immenses en sortaient lentement.
Soudain je vis le clou : rouillé, planté en biais dans le ciel. Je tentais de l’oublier. En vain, je me heurtais toujours au clou du coin de l’oeil.
Et que reste-t-il de mon ciel ? Du bleu meurtri.