Un osso buco : tomate ou pas ? J’étais persuadée qu’il en fallait. Et bien non ! Selon Alba Pezone (et vu son nom, ses origines et son métier, je pense qu’on peut lui faire confiance), le vrai osso buco milanais ne contient pas de tomate mais . . . de l’anchois. Oui, madame !
J’ai eu envie d’essayer.
Résultat : visuellement, l’osso buco véritable, avec sa sauce jaune/marron semble fade. Mais agréable surprise une fois testée, cette recette est vraiment goûteuse. L’alliance du veau, de l’anchois et du citron est parfaite. Et comme toute viande mijotée, l’osso buco est meilleur dégusté le lendemain de sa préparation.
En tout cas, dorénavant, chez les Try this : l’osso bucco sarà vero !
Ossobuco in salsa gremolata
Pour 4 personnes
- 4 rouelles de veau de 2 cm environ d’épaisseur
- 4 filets d’anchois
- 1 citron bio
- 2 cuillères à soupe de persil haché
- 1 verre de vin blanc sec
- 1 feuille de laurier
- huile d’olive, farine, sel & poivre
Ficeler les rouelles, les enrober de farine, les secouer un peu pour en faire tomber l’excédent.
Dans une grande cocotte en fonte, verser un peu d’huile d’olive avec une feuille de laurier. Y ranger les rouelles à plat et les faire colorer des deux côtés, à feu vif.
Mouiller avec le vin, le laisser s’évaporer. Saler légèrement, couvrir d’eau à hauteur, mettre le couvercle et laisser mijoter 2 heures. Vérifier le niveau d’eau et en rajouter éventuellement pour que la viande ne se dessèche.
A mi-cuisson, ajouter les anchois, le jus et le zeste râpé du citron. Poursuivre la cuisson encore au moins pendant 2 heures, toujours à feu doux et couvert.
Juste avant de servir, retirer les ficelles, poivrer et saupoudrer de persil.
Délicieux avec un risotto à la milanaise, des pommes de terre vapeur ou . . . du pain frais.
Cuisiné en écoutant :
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