L’autorité de sûreté nucléaire belge à donné son feu vert pour le redémarrage de 2 centrales nucléaires appartenant au groupe GDF Suez, à l’arrêt depuis l’été dernier à cause de microfissures découvertes dans les cuves.
L’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (l’AFCN) a jugé les critères de sûreté satisfaisants, permettant ainsi de relancer les centrales Doel 3 et Tihange 2, appartenant au groupe tricolore et exploitées par sa filiale Electrabel.
« Après un examen approfondi des résultats fournis par l’exploitant, l’AFCN confirme que les onze exigences de sûreté préalables au redémarrage ont été pleinement satisfaites. En conséquence, l’AFCN considère que les réacteurs de Doel 3 et de Tihange 2 peuvent redémarrer en toute sûreté » a indiqué l’organisme belge, en charge de l’examen des données fournies par les experts internationaux du nucléaire sollicités par l’exploitant de la centrale.
Selon Electrabel, les microfissures sont des « défauts dus à l’hydrogène, apparus durant la phase de forage des cuves dans les années 1970« . Les expertises ont conclu que ces défauts n’évolueraient pas et, par conséquent, ne remettaient pas en cause l’intégrité des cuves.
La société Electrabel a annoncé que les opérations de redémarrage des unités de production prendraient de 2 à 3 semaines. Les quatre réacteurs de la centrale de Doel et les trois réacteurs situés sur le site de Tihange fournissent 55% de la consommation électrique de la Belgique.