La réduction calorique diminue la perte de cellules nerveuses selon cette étude sur l’animal, centrée sur le rôle d’une enzyme, SIRT1 et ses bénéfices anti-âge. Ces résultats à paraître dans l’édition du 22 mai du Journal of Neuroscience, confirment la piste des activateurs de SIRT1 pour le développement de médicaments anti-neuro-dégénérescence.
Des études antérieures ont montré que la réduction calorique prolonge la durée de vie, comme cette étude récente, publiée dans PLoS ONE qui démontrait sur des souris qu’un faible apport calorique réduit l’incidence du cancer de 40% et des autres maladies liées au vieillissement telles que l’ostéoporose et une amélioration de leur coordination motrice. La restriction calorique diminue les changements cérébraux qui accompagnent souvent les maladies du vieillissement et les maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer. Il est également suggéré –voir étude publiée dans la revue Science- que la restriction calorique active une enzyme appelée Sirtuin 1 (SIRT1) qui offre une protection contre les déficiences cérébrales liées à l’âge.
La question reste de savoir si ce type de traitement sera efficace chez d’autres mammifères dont l’Homme et si son effet est temporaire ou définitif.
On peut citer les recherches en cours à la société Sirtris vendue au laboratoire GlaxoSmithKline en 2008 sur 3 activateurs synthétiques actuellement sous essai clinique.Des médicaments qui veulent imiter les effets de la restriction calorique mais sans restriction calorique.
Source: Society for Neuroscience via Eurekalert (AAAS) Reducing caloric intake delays nerve cell loss (Visuel @Li-Huei Tsai)
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