Le meilleur scénario
Avec les 16,8 millions $ de Bynum, les Sixers sont ouverts à toutes sortes de propositions durant l'intersaison. Et ils ont bien raison ! Le conserver en gérant intelligemment les autres free-agent et en négociant méticuleusement son salaire pourrait propulser Philly sur le devant de la scène à l'Est. Le transférer contre un intérieur solide et un ailier polyvalent arrangerait également l'équipe pennsylvanienne.
Figure en première position sur la liste des tâches, trouver un bon entraîneur pour du long terme. Depuis 2003 et Larry Brown, les 76ers enchaînés les staffs (8), mais avec l'effectif jeune et le potentiel d'exposition de la ville, un nouvel entraîneur stable et charismatique s'impose. Car les Playoffs sont à porté de main...
Nick Young et Dorell Wright, free-agent, prèsentent à eux deux 9,8 millions $, un espace libre conséquent qui crée également un réel besoin sur l'aile. Idéalement, il faudrait se reposer sur le trio Holiday Turner Young, avec derrière un sixième de luxe type O.J. Mayo et J.J. Redick qui conviendraient parfaitement au type d'effectif. Pour rendre les rotations encore plus cohérentes, l'addition d'une poste trois besogneux avec un tir à trois points respectable ferait beaucoup de bien. Pour la raquette, l'apport d'un Zaza Pachulia permettrait de durcir le secteur intérieur trop jeune et naïf.
Le meilleur 5 possible : Holiday, Turner, Young, Hawes, Bynum en forme.
Le pire scénario
Si les 76ers prennent trop de temps dans leur recherche d'un coach, ils courent le risque de passer à côté du haut de la page des agents libres. De base, on les voit mal attirer un intérieur du type Dwight Howard, alors sans un solide entraîneur en place, il est presque impossible de recruter un gros calibre. Du côté des fans, on n'est pas en mesure d'imaginer un scénario pire que celui qui vient de se produire avec Bynum. Lui proposer gros contrats sur la table tournerait rapidement au fiasco.
Article rédigé par Antoine Abela
Tableau des salaires