Et si le marché était en fait une essoreuse du consommateur ? Et si son moteur était l’entreprise ? L’entreprise est incapable de créer. Elle n’est plus qu’un mécanisme de subvention du riche (ou actionnaire) par le pauvre (aussi appelé consommateur). Autre manifestation de ce phénomène : la croissance passée a été spéculative, elle n’existait pas.
De ce fait la grande entreprise court deux risques.
- Ne sachant utiliser l’argent qu’elle n’arrête pas d’accumuler, elle ne peut qu’être la cible des fonds d’investissement, qui menacent de la disloquer (Sony), ou font pression sur sa gestion (ils sont à l’origine de la décision d’Apple).
- Bloquant la croissance mondiale, et n’assurant pas sa fonction de distribution de moyens de subsistance par le biais de l’emploi, elle pourrait être réformée par les Etats.