2) la limace vue dimanche dernier vaquait lentement mais sûrement à ses occupations
Conclusion : la température extérieure est suffisante, l’hiver est donc fini. CQFD.
La limace, donc, d’un orange soutenu, glissait dans l’herbe, entre deux bouchées de feuilles bien tendres. Car, comme son vague cousin l’escargot, la limace boulotte de la feuille : il n’y a qu’à voir ce qu’il reste de mon basilic ! Mais elle aime aussi certains fruits, des tubercules et des racines.
Face au froid (hivernal ou, désormais, printanier), la limace se terre pour ne point mourir car, à -3°C, la bête ne survit pas. Elle n’aime pas non plus les fortes chaleurs, qui peuvent lui faire perdre une bonne part de son poids, façon sorbet à l’orange en train de fondre. Elle aime vivre dans les zones humides, car l’humidité est la condition sine qua non lui permettant de fabriquer le mucus indispensable à ses déplacements. D’où l’aspect baveux, certains diront "répugnant", de l’animal.
Son mode de reproduction est assez rigolo, la limace étant hermaphrodite. Cela veut dire qu’elle est à la fois mâle et femelle, mais avec une petite subtilité : pas en même temps. Il y a donc bien accouplement, à l’ancienne, avec ponte d’œufs par madame, ceux-ci pouvant mettre jusqu’à trois mois pour éclore, tout dépend des conditions météo. En gros, plus c’est humide, plus ça va vite !
La vie n’est pas si simple pour elle : ses prédateurs sont les hérissons, les rats, mais aussi les jardiniers, qui la considèrent comme nuisible. Si vous voyiez mon basilic !
à cliquer :
- la fiche de la limace sur un site de jardinage
Photos réalisées sur l’île d’Oléron le 19 mai 2013
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