Avec cette relation David Beckham devient tout à coup connu et sa coiffure intéresse qu’elle soit longue, courte, en crête ou en mousquetaire.
Grâce à ses fréquentations on commence même à croire que c’est un grand joueur, parce que de temps à autre il fréquente des sportifs et tape fort dans le ballon, et parce que souvent il apparaît en public avec Victoria. Mais hélas il est moins influencé par Ferguson, que par sa femme. Du coup il devient une pancarte publicitaire.
Car pour être un grand joueur il suffit d’être considéré comme tel dans le monde d’aujourd’hui, mais en vrai il faut faire deux ou trois trucs en plus, même si on obtient jamais le ballon d’Or. Par exemple briller avec sa sélection nationale comme Zidane, Pelé, Platini, Maradona, Ronaldo, Romario, Luis Figo, Ballack, Xavi ou Baggio. Sinon on finit comme Ibrahimovic à devoir pratiquer des arts-martiaux pour se faire remarquer ou comme Messi à ramasser 4 ballons d’Or sans avoir mis un pied en demi-finale de Coupe du monde.
David et John attendent
Et pour ça il faut au moins être sélectionné. A l’Euro 1996, David n’est pas de la partie, il est vrai qu’à l’époque Manchester United n’envoie que deux joueurs, les frères Neville. Mais Phil a quand même deux ans de moins que David, sans doute trop jeune pour la sélection à 21 ans. L’Angleterre ne va qu’en demi-finale, il lui manque encore ce petit quelque chose, peut-être blond, qui sait.
En 1998, David est blond et il marque un coup franc somptueux contre la Colombie. Le mythe est né, plus rien ni personne ne l’empêchera d’être décrit comme un grand professionnel, ni Hoddle qui le prive des deux premiers matchs parce que « Beckham n’est pas concentré », ni le carton rouge pour « acte de brutalité envers Diego Simeone ». Un grand professionnel.
A suivre…
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