Puce sous-cutanée : Un marquage obligatoire SERAIT prévu pour tous les Américains, dit la rumeur
Mes recherches m’amènent à penser personnellement que tout n'est pas bien compris au sujet de cette loi. Des risques existent quant au respect des droits à la vie privée dès lors qu'un fichier se met en place. Mais ce qui est vu comme une future "obligation administrative" quasi autoritaire, peut relever d'une mauvaise lecture ou traduction de la loi, sous l'influence d'une méfiance accrue et d'une forme de "panique".
Il faut être toujours assez prudent face aux textes qui circulent sur Internet, et dans les médias en général, puisque rien ni personne n'est épargné par une interprétation inexacte. Parfois tout de même, un peu de recherches et vérifications révèlent qu'un vaste buzz basé sur des conclusions hâtives peut créer un très grand mouvement d'inquiétude non justifiée.
Je retransmet ici la publication des Brèves de LIESI – Avril/Mai 2011, mais je conseille d'aller jusqu'au bout de mon article pour connaître d'autres sources permettant une lecture différente de cette loi. J'invite ensuite le lecteur à se faire sa propre idée.
2013 serait l'année où le marquage obligatoire devrait commencer.
Un projet de Loi paru aux USA en 2011, relatif aux soins de santé ( référencé HR 3200 ), qui a dernièrement été adopté par le congrès, contient (à la page 1001 du projet) l'exigence selon laquelle tous les citoyens qui en dépendent (du système de santé) devront être « identifié » par l'implantation d'une puce sous-cutanée.
En fait, cela était prévu depuis fin 2004, comme le prouve un document officiel de la FDA. Ce document de la FDA (Food and Drug Administration), daté du 10 décembre 2004 est intitulé Class II Special Guidance Document : Implantable Radiofrequency Transponder System for Patient identification and Health information ( Document d'orientation spéciale de classe II : Système de Transpondeur implantable à Radiofréquence pour l'identification des Patients et les informations Relatives à la santé) (1).
Dès 2004, l'implantation d'une puce pour les « patients » contenants des « informations relatives à la santé » était donc déjà à l'étude.
Dans le Projet de Loi intitulé America's Affordable Health Choices Act of 2009 (Loi de 2009 concernant les choix de santé financièrement abordables de l'Amérique), on peut lire dans le paragraphe Subtitle C – National Medical Device Registre ( Sous-titre C – Registre nationale des Dispositifs Médicaux) qu'un fichier de toute personne ayant ou ayant eu un dispositif implanté dans le corps SERAIT prévu :
« Le " Secretary " établira un " registre national des dispositifs médicaux " (appelé dans le présent paragraphe un "registre") afin de faciliter l'analyse de la sécurité (des dispositifs) après la commercialisation et les résultats des données de chaque appareil qui...est ou a été utilisé "dans ou sur" un patient... ».
Donc toutes les personnes ayant reçu la micro-puce seront répertoriées dans un nouveau fichier qui sera mis en place exprès puisqu'il n'existait pas auparavant.
La rumeur s'inquiète que sous prétexte de mieux assurer les soins médicaux et de préserver la santé des individus, la population serait concrètement marquée avec une puce électronique et fichée, de manière obligatoire et prévue pour tous les Américains à partir de 2013.
A la page 1006 du projet, figure une précision sur la date d'entrée en vigueur du dispositif : « ENTREE EN VIGUEUR. - Le Ministre de la Santé et des Services Sociaux mettra en place et commencera la mise en œuvre du registre en vertu de l'article 519(g) de la Loi fédérale sur la nourriture, les médicaments et les produits cosmétiques, comme cela a été ajouté à partir du paragraphe, pas plus tard que 36 mois après le date de promulgation de la présente Loi, sans égard au fait que les réglementations définitives pour établir et exploiter le Registre aient été promulguées ou non à partir de cette date ».
La rumeur notera que cela entrera en vigueur même si aucune réglementation sur son usage n'a été adoptée. Qu'il y ait eu ou non un encadrement défini au préalable sur l'utilisation du « registre ». On voit alors Barak Obama comme la marionnette obéissante d'un gouvernement mondial, et si ce dispositif se réalise, une surveillance absolue de la population.
- Source : les Brèves de LIESI – Avril/Mai 2011
http://www.alterinfo.net/Washington-rend-obligatoire-l-implantation-d-une-puce-RFID-pour-tous-les-americains_a60324.html
Nous sommes le 20 mai 2013 et personne n'a été pucé.
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En toile de fond, il est assez facile de remarquer qu'une communauté catholique très active sur internet a très vite cru voir dans cette loi, l'un des signes bibliques annonçant le gouvernement mondial de satan, indiquant ceci : "Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C'est ici la sagesse. Que celui qui a de l'intelligence calcule le nombre de la bête. Car c'est un nombre d'homme, et son nombre est six cent soixante-six.(Apocalypse 13:16 à 18)". Les membres de cette communauté, ont diffusé des certitudes et une interprétation du projet de loi adopté, massivement jusqu'à aujourd'hui, il faut tout de même se l'avouer, très souvent à peines voilés derrière les articles, textes bibliques à l'appui.
Dans mes recherches, je trouve un site américain spécialisé dans les fausses rumeurs. L'original du texte de loi en question y est diffusé.
- Concernant l'implant électronique : La proposition de loi dans le document (HR 3590 ) qui a remplacé la précédente HR3200 refusée par le Congress, et celle complétée dans le document (HR 4872 ) dont voici la version finale, ne semble absolument pas présenter les choses comme une mesure autoritaire ou une obligation administrative généralisée. Rien dans ces textes ni dans ceux qui avaient été déboutés par le Congress, ne s'apparente à ce que la rumeur véhicule à grande force. Il est vérifiable dans les textes de loi cités ci-dessus, que certains passage appellent à la création d'un registre, qui autoriserait le Departement of Helth and Human Services, à récolter des informations sur des appareils médicaux (terme anglais : devices) utilisés "sur ou dans un patient", dans un but de suivi d'efficacité. Les pacemakers ou prothèses sont également considérés comme "devices" dans le corps médical.
Rien dans ce même texte approuvé, ainsi que dans ses premières versions, ne pourait confirmer la rumeur que l'Etat américain forcerait de manière arbitraire l'implantation médicalisée de tous ses citoyens, ni même pour des raisons de santé. Je n'ai rien lu de tel sauf effectivement, des paragraphes mentionnant bien des autorisations à but médical, mais sans plus.
- Photos des implants : Celles qui ont massivement circulé en Mai 2012 (photo ), montrant un implant RFID, est exactement la même que celle montrant un implant inventé pour l'usage des diabétiques (photo et article ), servant à mesurer en permanence le taux de glucose dans le sang : le "glucose monitoring RFID chip".
C'était mon humble contribution dans ce débat qui explose littéralement depuis maintenant plus d'un an sur les réseaux. Je ne dis pas toutefois, qu'aucun lobby ne saurait s'intéresser et chercher à profiter de cette nanotechnologie à usage médical. A ce titre, je citerai un livre : "RFID : la police totale" puce intelligente et mouchardage électronique. Edition l'échappée, collection "négatif" dirigée par "pièce et main-d'oeuvre"
Il est donc important pour les citoyens que nous sommes, de savoir exploiter la liberté dont nous disposons encore, pour effectuer de véritables recherches à la moindre rumeur, avant de dépenser une telle énergie, qui fera défaut sur de véritables causes et raisons de se mobiliser.
Vraisemblablement, en dehors de toute conclusion "complotiste" hâtive, il existe bel et bien des projets soutenus dans plusieurs grands pays à la fois, pour ne pas dire grandes puissances, par des lobbys financiers principalement, qui méritent notre implication et engagement à enquêter, diffuser et contrer, par des mesures citoyennes et démocratiques, comme les pétitions massives. Les dernières dont certaines lancées par AVAAZ ont montré des résultats tangibles et intelligents, entendus par les autorités et instances légales. Il faut continuer dans ce sens, s'assurer que des organisations bien rodées, encadrées par des juristes et experts scientifiques, enquêteurs impliqués jusqu'au cou et bien informés, certifient avant toute chose les fondements d'une rumeur.