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Le paradoxe de François Hollande | Atlantico

Par Basicinstinct82

Le paradoxe de François Hollande | Atlantico.

Bien qu’il nous a été enseigné que "l’évidence première n’est pas une vérité établie", une vocation reste et restera assignée, à tout politique, celle qui consiste à confronter ses présupposés, son action, son approche de résolution des problèmes aux quelles le pays est confronté, ainsi que les perspectives auguraient par sa gestion du pouvoir, aux appréciations résultant de l’action combinée de l’opposition, des organisations syndicales, y compris les électeurs, car pour une nation à la tradition démocratique aussi illustrée de passé emblématique, telle que la France, que regorgeant les premisses des principes universels d’expression du suffrage, ce qui suppose bien évidemment, que  lorsque la conquête et l’exercice du pouvoir, autrement, l’élection du président se fait sur la base d’une campagne électorale, elle même tributaire d’un projet de société, définissant clairement les enjeux, les défis et les contraintes aussi multiples qu’elles soient, il devient logique que l’opinion, s’en fasse une analyse, scrute les grandes orientations politiques et économiques, qui en émanent, ainsi que les objectifs à atteindre, d’autant que les médias qui partagent avec les acteurs politiques, les mêmes données statistiques, corroborées par les grappes de résultat sectoriel conformément aux engagements et les promesses de campagne, n’y vont nullement par le dos de la cueillère.

Ceci étant, n’oublions jamais, que le niveau d’exaspération sociale, doublé de l’impact de la crise économique sur les ménages,  constituèrent jadis, les raisons de la débacle électorale de la droite, en propulsant la gauche au devant de la scène politique, mais pas pour autant qu’il faille oublier un instant, l’espoir suscité par cette élection, y compris les multiples attentes qu’elle nourrissait chez les électeurs, lesquels s’attendaient par le biais de l’alternance, à une amélioration substancielle et sensible de leur niveau de vie, qui n’a cessé de baisser, depuis le déclenchement de la crise économique de 2008, quand les indicateurs de performance économique, parallélement à cette même période, c’est à dire, sous le quinquennat de la droite, et suite à l’application de certaines réformes d’envergures, bien qu’impopulaires et visant à fixer et stimuler les capitaux vers la France, en tenant compte de la fiscalité jusque appliquée, ainsi que l’environnement économique internationale, etc…s’étaient stabilisés, au point d’augurer des perspectives d’avenir, non plus des meilleurs, mais laissant largement croire à une reprise rapide et certaine de la croissance.

A ceci près, les défis tant sociaux qu’économiques, que la gauche s’était engagé à surmonter, en appelant fortement l’électorat, à lui accorder sa confiance, ne paraissent à ce jour, point satisfaire les spécialistes de la question, puis que les résultats ne sont pas réhaussés, à un niveau supérieur à l’héritage économique laissé par la droite, par la batterie de premières mesures décidées et mises en oeuvre par François Hollande, un an après son élection à la présidence de la république, en vue de créer et réunir les conditions d’une reprise échelonnée sur l’ensemble du quinquennat. Ainsi, il advient de soulever un certain nombre d’objections, porteuses d’une somme d’élucubrations, allant toutes dans le sens, de baisser le chômage chronique si ce n’est endémique, freiner le creux du déficit, conforter l’objectif de financement de l’économie par le fruit de la croissance, en rationalisant les dépenses sociales, en appliquant une fiscalité incitative, optionnelle et modulable en fonction de la taille des capitaux, ainsi qu’en n’hésitant pas, à y incorporer les réformes déjà initiées par la droite dont l’impact s’avèrent évident, car la notion de continuité de l’état, y compris les multiples divergences de vue, sur la nécessité ou non de continuer à entretenir uniquement l’alternance politique sur le socle de la contradiction, mettent à mal, la linéarité des réformes. Une contradiction qui nous a certes été légué par les vertus de la dialectique, mais s’étouffant d’ailleurs, sur le plan économique en référence à la divergence politique, avec l’unipolarisation du système financier et l’ordre économique international. Ce qui pourrait expliquer et dénoter, le manque d’anticipation réelle de l’élite politique, des impératifs cruciaux du moment, mais aussi nous rappeler le modèle de développement des pays scandinaves, où règne le plein emploi, permit par une cohésion sociale exemplaire, cautionnant à son tour, la convergence des procédés tendanciels de réformes économiques et sociales.

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