Génération Y : plus jeune plus libre plus fort

Publié le 22 mai 2013 par Claire Romanet

Ils sont souvent décriés ces jeunes de la génération Y : enfants rois, égoïstes impatients impulsifs, effrontés… bref rien de très élogieux pour ceux que l’on qualifie volontiers de sales gosses.

Cependant ce goût de la liberté et de l’indépendance (mais aussi la créativité qu’ils revendiquent et qu’on leur reconnaît) les incite  à revendiquer un état d’esprit d’entrepreneur. En effet pour plus de 90% entrepreneuriat n’est pas une fonction, ou un projet de création comme nous pourrions l’entendre de prime abord mais bien une façon d’être, un esprit libertaire et sans attache.

Et pour preuve, alors que souvent leurs parents effectuaient une grande partie de leur carrière dans la même entreprise, il n’est pas question pour eux de s’enraciner. Ce qui explique le turn-over effréné (en moyenne 2,5 ans sur un poste) et une volonté farouche d’être sur le terrain (38% souhaitent plutôt intégrer une startup plutôt qu’être diplômés).

D’ailleurs ils ne cherchent pas un emploi mais une aventure professionnelle qui leur apportera satisfaction, et qui surtout n’entravera pas leur épanouissement personnel. C’est bien d’ailleurs pour cela que 72% se disent prêts à partir s’ils ne se sentent pas à leur aise.

Une petite anecdote pour révéler leur caractère insoumis, celle de cette Directrice d’agence de pub qui, souhaitant secouer un de ses salariés âgé de 28 ans pour qu’il accepte darriver au bureau avant 11 h 30 s’est vu répondre : « C’est pas de ma faute, c’est mon biorythme. » Oui, faut dire que près de 90% des Millennials veulent choisir où et quand ils travaillent (surtout la nuit et depuis chez eux en ce qui les concerne).

Sûrs d’eux ? Certainement et c’est pourquoi ils s’estiment aujourd’hui à plus de 68% à pouvoir prendre la relève sur les générations plus anciennes… et ça marche car leur personnalité, créative, authentique, franche se montre aussi innovante et sait faire avancer l’entreprise.

Sources : Viuz, Odesk, Le Monde