Grasset, édition revue et augmentée, 29 juin 2011, 880 pages
Résumé de l'éditeur :
Ouvrage de référence, traduit dans le monde entier, cette édition revue et augmentée pour la seconde fois est le résultat d'une vingtaine d'années de recherches sur ces criminels qui tuent en série sans mobile évident, mais sous l'emprise de pulsions sexuelles le plus souvent ; et qui commettent leurs forfaits en toute impunité pendant des mois, voire des années.
Stéphane Bourgoin a pu s'entretenir avec plus d'une quarantaine de ces serial killers dans les prisons de haute sécurité du monde entier. Cannibales, comme Ottis Toole ou le pédophile sud-africain Stewart Wilken ; psychotiques, tel Gary Heidnik, dont le cas inspire le personnage de Buffalo Bill dans Le Silence des agneaux ; ou Richard Chase et James Riva, authentiques vampires modernes ; femmes criminelles, comme Martha Beck ou Christine Falling ; tueurs d'enfants à l'exemple de John Joubert et Albert Fish ; nécrophiles et chasseurs de têtes, à l'image de Gerard Schaefer et Ed Kemper qui sert de modèle au Hannibal Lecter de Thomas Harris ; étrangleurs de prostituées à la façon d'Arthur Shawcross, tous expriment les mêmes fantasmes sanglants - et une absence totale de remords.
Grâce à de nombreux séjours à l'étranger (Etats-Unis, Afrique du Sud, Europe de l'Est, etc.), l'auteur a pu rencontrer les agents spéciaux du FBI chargés d'étudier ces assassins hors norme, ainsi que des profilers du monde entier qui utilisent une approche psychologique et des bases de données informatiques pour résoudre les enquêtes. Leurs conclusions sont confrontées à l'avis
des plus grands psychiatres dans le domaine.
L'ouvrage est complété par un dictionnaire bibliographique de serial killers qui est le premier du genre.
Mon avis :
Rassurez-vous, je ne l'ai pas lu en 2 jours, mais à petites doses, un peu chaque soir, avant de m'endormir, si, si.
Une somme, donc, sur les tueurs en série, qui nous décrit à la fois comment le FBI travaille, mais aussi explique ce qui a fait que chaque tueur a basculé.
En revanche, je trouve que l'auteur insiste un peu trop sur le fait que chaque S-K a reçu un coup à la tête qui l'a fait "basculer du côté obscur". Pas convaincue.
Sans oublier que chaque prisonnier nie ses forfaits, accusant toujours l'Autre. Mais c'est un peu le leitmotiv de chaque condamné, non ?
Pour les passionnés du genre. Et encore, je crois que je préfère les romans, brrrr......
L'image que je retiendrai :
Celle de Armin Meiwes, le cannibale de Rotenburg, qui a trouvé sa victime consantente sur Internet. Si, si, il y a des farçis qui veulent se faire manger, je vous dis.