On peut dire que tu m'en as joué des tours. Tu m'en as vraiment fait voir. Des vertes et des pas mûres. Alors aujourd'hui, c'est moi qui m'amuse à te transformer en grosse dame avant de te rendre ta silhouette habituelle. Oui j'ai voulu jouer au plus fin, ruser avec toi.
- C'est moins dangereux que de jouer avec le feu non ?
- Attention ! Danger : Jouer avec le feu
- Attention ! Danger : Jouer avec le feu
- Très bien ! Tu veux jouer avec le feu, tenter le diable ? Je t’aurai prévenue. Si tu te brûles les ailes, ne viens pas te faire plaindre. http://www.dailymotion.com/video/xp58v_cracheur-de-feu-de-fou_extreme
- J’ai l’impression que ton frère joue au chat et à la souris avec toi, qu’il fait semblant de perdre pour te laisser un peu d’espoir.
- Et moi, j’ai l’impression de jouer à cache-cache avec vous deux : vous apparaissez et disparaissez sans arrêt. Alors que j’ai besoin de vous avoir sous les yeux.
- Mais, il y a des moments où il faut jouer cartes sur table, franc-jeu. Sans rien dissimuler.
- Si tu joues à pile ou face, tu laisses le hasard décider pour toi.
- Et, sans vouloir jouer , les oiseaux de mauvaise augure, il me semble que tu prends des risques inutiles.
- Jouer la carotte n’est pas très drôle pour tes adversaires. L’enjeu est tellement faible que tu leur enlèves toute motivation.
- Jouer la montre, ne pas prendre de risques alors qu’on gagne et que la durée du jeu est limitée n’est pas non plus très sportif.
- Jouer la belle met la pression : à égalité de résultats, c’est de cette manche que dépend l’issue de la partie.
- Jouer dans la cour des grands, accéder à un échelon supérieur, tout le monde en rêve. A nous les honneurs, mais les responsabilités aussi...
- Il faut alors parfois jouer des coudes, se faire sa place, son trou, avec un peu de brutalité, même.
- Et, pas question de se la jouer, se vanter. Ce sont les résultats qui comptent et font la différence.
- Tu me fais tourner la tête...Mon manège à moi
- Là aussi, tu exagères et je ne sais pas jusqu’à quel point tu n’es pas en train de te fiche de ta pauvre mère. Tu viens d’entendre la chanson de Piaf: “Tu me fais tourner la tête” ( http://www.dailymotion.com/video/xc3raq_edith-piaf-tu-me-fais-tourner-la-te_music#.UZpLIitNx2I )et tu as le culot de me demander si cette pauvre femme avait la tête tournée vers l’arrière! Ça ne marche pas. Et ouf! Tu éclates de rire! Viens ici que je te donne la fessée que tu mérites. Sale garnement, j’ai failli marcher!
- Arrête de tourner comme un lion en cage
- Arrête de tourner comme un lion en cage ! De faire les cent pas. Tu me donnes le tournis !
- Aurais-tu bouffé du lion
- En général, c’est plutôt l’inverse : Avoir mangé du lion.
- Quand tu es très remontée, à la limite un peu agressive, on peut te dire : “Tu as mangé du lion !”. Tu vas me répondre qu’un dompteur a plus de risques de se faire manger par un lion que tu n’en as de déguster un steak taillé dans la cuisse du roi des animaux... Toujours est-il que certaines peuplades sauvages pensaient, que en consommant un animal, on récupérait ses qualités. C’est certainement pour cela qu’une célèbre marque de barre chocolatée a pris le lion comme emblème.
- Avoir un cœur de lion : être courageux, combatif et fort. Là, c’est le symbole d’une marque de camembert http://word.toutes-les-pubs.com/2008/02/06/coeur-de-lion-camembert-coeur-tendre/. Mais tu ne trouveras à la maison que des fromages fermiers et AOC. “On n’a pas les mêmes valeurs” !
- La part du lion, c’est celle que tu te tailles dans les gâteaux : la plus grosse. Tu croyais que je ne m’en étais pas aperçue ?
- Se battre comme un lion est faire preuve de courage. C'est résister jusqu'à la mort.
- Je n’aime pas que tu tournes comme un lion en cage. C’est signe que tu t’ennuies, que tu es énervée. Et en général annonciateur d’une bêtise.
- Pour terminer, un proverbe : “Un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort”. Lui au moins est capable de réagir face à une agression. Et de te défendre.
- Et toi es-tu capable de tourner la page
- Tourner la page, tout oublier de ces années de bonheur que tu m’as données ? Non, ma Memphis, je ne ferai pas ça. De toutes façons, c’est impossible, c’est impensable. Comment ne plus penser à toi alors que tu es partout ici ? De plus, je ne le veux pas. C’est pour cela que je ne vais pas rendre feuille blanche aujourd’hui, ni demain. Tu ne m’as pas tourné le dos volontairement : tu es partie parce que toute vie se termine un jour ou l’autre. Alors, tant que ma main pourra dessiner et se servir de l’ordinateur, je continuerai à te faire vivre. A bientôt, ma chérie.
- Rendre page blanche ! Le drame un jour d’examen ! Ne pas connaître le sujet qu’on te demande de traiter, ou avoir un trou de mémoire.
- Avoir peur de se lancer dans une entreprise, ne plus savoir par quoi commencer ou comment aborder la question par peur de mal faire : l’angoisse de la page blanche. Tu la connaîtras forcément un jour ou l’autre. Petit moment dur à surmonter. Une fois la machine en marche...