Retour aux années 90 avec le duo Pyyramids, soit l’union de Tim Nordwind (OK Go) et de Drea Smith (He Say/She Say) pour un projet qui se démarque par de gros riffs de guitares saturées, un chant féminin détaché et d’une présence assez massive de la section rythmique, deux caractéristiques qui nous ramènent tout droit au bon vieux son du début des années 90. Et même si le groupe avoue une passion commune pour le post punk britannique et les groupes mancuniens des années 80, c’est du côté de Juliana Hatfield, The Breeders, Hole ou L7, voire de Garbage qui faudra aller chercher des correspondances… à une époque où les filles jouaient de la guitare au niveau des genoux, comme les garçons !
Sans être renversant, Brightest Darkest Day s’écoute avec un certain plaisir et forcément avec un peu de nostalgie pour qui a pu apprécier ce style et de ce son pendant des années, le soir, chez Lenoir.
[6.5/10]
ADA Global - avril 2013
à écouter sur deezer et spotify