L’exercice de la médecine est une activité lucrative à condition de l’exercer à titre libéral, dans une région bien ciblée où la demande est abondante et solvable, ce qui rend peu attractive la filière hospitalière pour laquelle les pouvoirs publics doivent faire appel à des médecins étrangers, hors Union européenne, à autorisation d’exercer cantonnée.
Pour ne pas tarir cette source, le président Nicolas Sarkozy a annoncé des mesures, de manière à répondre aux récriminations de l’Intersyndicale des praticiens à diplôme hors Union européenne, au nombre de 7 000, souvent de nationalité française, qui exercent en France en étant moins bien payés que leurs collègues diplômés en France.
Nikolas Sarkozi a exprimé le souhait que d’ici 2001, il leur soit permis d’accéder après validation de leurs compétences et de leur expérience au plein exercice de leur métier et que les modalités et le contenu des épreuves de leur examen vont être aménagées, en faisant sans doute allusion aux errements du passé, qui laissaient à désirer.