N’étant pas une passionnée par l’auteur et même un peu fâchée avec lui depuis son dernier livre, je dois avouer que c’est avec réticence que j’ai commencé ma lecture de ce roman. Et le début a failli me voir abandonner… Je n’ai pas compris l’intérêt de jouer avec le lecteur comme le fait Marc Levy… Mais lorsque l’enquête a réellement commencé, je dois bien admettre que cette histoire d’honneur familial à rétablir et les mystères qui l’entourent m’ont embarquée dans leur sillage sans le moindre effort.
Fidèle à lui-même, Andrew n’en fait qu’à sa tête. Ce journaliste curieux et têtu a le chic pour se lancer dans des enquêtes dangereuses et déterrer des affaires que d’aucuns voudraient garder secrètes. Par contre, dès les premières pages, Suzie Baker m’horripilait avec ses airs de fille à papa qui n’a jamais été contrariée.
Un roman marqué par la manipulation et la recherche de résultats à tout prix. Avec une problématique écologique bien d’actualité qu’il est intéressant de découvrir par le biais d’un roman.
Course-poursuite, mises sur écoute, filatures, messages codés et mensonges d’Etat font de ce roman un policier très réussi. Avec Un sentiment plus fort que la peur, Marc Levy s’est clairement redirigé vers ce genre littéraire et ça lui réussit plutôt bien. Cette lecture était une « dernière chance » donnée à l’auteur, comme quoi ça vaut la peine de ne pas rester sur une mauvaise impression…