L’univers de la robotique est fascinant tant les progrès en la matière sont rapide et les débouchés sont nombreux.
Du robot tondeuse au robot compagnon en passant par les robots médicaux, du plus utile au plus futile, il y en a pour tous les gouts et les usages. Alors que certains ne posent des défis technique d’autres soulèvent en plus des problèmes d’éthiques. C’est notamment le cas des robots humanoïdes cherchant de plus en plus à ressembler à l’homme ou des robots militaire. Ces derniers peuvent prendre la forme d’un robot démineur, d’une effrayante tourelle automatisé , d’une mule mécanique ou encore d’un fantassin électronique mais aussi et surtout de drone. Ces objets volants sans pilote sont dotés de systèmes surpuissants permettant d’espionner mais aussi de réaliser des frappes violente à des milliers de km du territoire de là ou ils sont pilotés.
Ce soir France 5 propose, un documentaire nommé “Drones Tueurs et guerres secrètes” dédié aux dérives liées au recours de plus en plus systématique à ces engins de guerre « propre » et, de manière plus générale, à tous les systèmes robotisés. D’abord utilisés par les militaires comme engins de reconnaissance, les drones sont désormais employés par l’administration américaine pour mener la guerre contre le terrorisme. Si les frappes de drones sont commanditées par l’armée dans les pays où les Etats-Unis sont en guerre (comme en Irak ou bien en Afghanistan), c’est la CIA qui opère dans d’autres Etats considérés comme « sensibles », tels que le Yémen ou le Pakistan… En 2013, ce sont 7000 robots qui sont en service dans l’armée américaine et dans cet article de courrier international, vous pourrez lire le récit de cet ancien de pilote de drone qui décrit cette guerre moderne devenu invisible grâce à la distance qui lui ôte de sa gravité. C’est une guerre larvée, contrôlée, téléguidée depuis de petites unités high-tech disséminées en différents points du globe. La guerre nouvelle se veut plus précise que l’ancienne. Pour cela, beaucoup la disent “plus humaine” mais en vérité jamais il n’y a eu tant de dommage collatéraux…
Si vous avez loupé le reportage, vous pouvez le voir en replay sur Pluzz (et même le télécharger avec CaptyTV).