Résumé : Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d’œuvre, "L’attrape-cœurs", roman de l’adolescence le plus lu du monde entier, est l’histoire d’une fugue, celle d’un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n’ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d’aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d’incertitude et d’anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L’histoire éternelle d’un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.
Avis : ce livre me laisse perplexe et je ne sais guère quoi en dire. J’ai tout d’abord eut énormément de mal à rentrer dans l’histoire n’accrochant en premier lieu pas du tout à l’écriture. Je la trouvais trop oral (pourtant d’habitude j’aime bien ça), ça partait dans tous les sens, à un point que ça me saoulait. Mais au bout de quelques chapitres, j’ai commencé à rentrer dans l’histoire et ensuite j’ai beaucoup apprécié ma lecture. Je n’irais pas jusqu’à dire que je l’ai dévoré, mais j’étais quand même bien dedans, j’ai pas mal ris, mais parfois j’étais triste également (surtout quand le narrateur parle de Allie). J’ai aimé comme il parlait de sa famille, mais ça m’a énervé pour le reste, il utilisait trop souvent les mêmes expressions et franchement il n’aime vraiment rien ni personne c’est pas possible, il y a toujours quelque chose qui le dérange et ça devient parfois vraiment saoulant, il paraît éternellement insatisfait, et je trouve qu’il juge assez vite et qu’il ferait mieux de se regarder un peu des fois.
Cependant une fois rentrée dans l’histoire j’ai apprécié ma lecture, sauf que voilà quand je suis arrivée sur la fin j’ai eu une impression de manque, je me suis dit "j’ai du rater quelque chose" et j’ai relu le début pour me rendre compte que non j’avais rien raté. Alors je crois qu’en fait je n’ai absolument RIEN compris.
Ou alors il n’y avait rien à comprendre. Mais je dois dire que je m’attendais à ce qu’au final on m’explique pourquoi il racontait tout ça, ou au moins ce qu’il en avait retenu, mais la fin est brusque et n’explique rien, alors je me retrouve à me dire "tout ça pour ça" et une grosse déception du coup.
Si quelqu’un a lu ce livre, je serais vraiment très curieuse de savoir ce qu’il en a retenu, s’il a aimé ou pas, et ce qu’il a compris de cette fin (ou de ce livre).
Voilà donc je reste un peu mitigée, même si c’était pas désagréable à lire.
Phrase post-itée :
"Un truc qui me tue. Je suis toujours à dire "Enchanté d’avoir fait votre connaissance" à des gens que j’avais pas le moindre désir de connaître." je pense que ça arrive à tout le monde au moins une fois
3 plus :
- on finit par se laisser prendre au jeu
- j’aime beaucoup quand le narrateur parle de sa famille
- et j’ai pas mal aimé sa petite sœur. Et la question sur les canards.
3 moins :
- j’ai rien compris
- trop répétitif par moment, difficile de rentrer dans l’histoire à cause de l’écriture (même si on s’y habitue)
- le narrateur n’aime rien ni personne, il a toujours un truc à redire, c’est énervant à la longue.
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