La municipalité de Mercedes a réagi en disposant à l'entrée du cimetière de grands panneaux rappelant l'histoire des disparus originaires de la ville. La mairie n'ayant pas le droit de s'opposer à l'inhumation, elle s'est ainsi arrangée pour que le cortège ne puisse pas ignorer la condamnation politique de Videla. La réaction est d'autant plus forte que Videla est mort sans révéler ce qu'on attendait de lui (mais qu'il ignorait peut-être), à savoir ce qui s'est passé concrètement pour les disparus dont les restes n'ont toujours été ni identifiés ni localisés
En 1998, le conseil municipal de Mercedes, où vivait encore sa sœur, avait déclaré l'ancien dictateur, grâcié par le président Carlos Menem, persona non grata sur le territoire communal et on ne se souvient guère qu'il ait foulé le sol de sa ville natale. Pour aller plus loin : lire l'article de la Une de Página/12