(c) Festival de Cannes 2013
Chacun fête les Festival de Cannes à sa manière ! Il pleut. Les médias, préoccupés à abaisser notre bonne humeur pour un bon mois de pluies incessantes, il est temps de réagir! Ou plutôt de réagir en conséquence.
Le Blog La Maison Musée a décidé de commencer cette semaine sur les chapeaux de roue en vous proposant Cannes loin des soirées V.I.P. et du faste, mais plutôt avec des critiques cinéma. En plus de changer un peu de registre et de thèmes, cela nous permettra d’avoir un autre regard.
Notre œil bionique et sélectif a fait son choix parmi plusieurs films encore non aperçus. L’originalité étant un mélange d’avis/d’impressions/de critiques de films non pas seulement du cru 2013 du Festival de Cannes, mais en élargissant notre vision au moins à 2012 voire 2011 pour l’un des films sous le regard du Blog La Maison Musée !
Pour être réaliste, notre choix s’est plutôt élargi à d’autres années … Car étonnamment, les films projetés dans les jours à venir n’offrent qu’un choix restreint par rapport aux long-métrages proposés à Cannes du 15 au 26 Mai 2013.
Voyons donc ensemble quels films vous seront proposés en critique au fil de l’inspiration …
>> Festival de Cannes 2013
Nous vous proposerons un aperçu de Gatsby le Magnifique. (The Great Gatsby) Film hors compétition du Festival 2013, il n’en reste pas moins une projection intéressante. En ouvrant le Festival Cannois, il est aussi une adaptation littéraire d’une œuvre que l’on dit particulièrement riche de par ses interprétations. Ne l’ayant jamais lu, peut-être que les Impressions qui seront livrées manqueront d’une comparaison essentielle à l’œuvre. D’un autre sens, cela permettra également d’avoir un aperçu basé essentiellement sur ce qui aura été vu à l’écran … Et peut-être, cerner un peu plus l’œuvre cinématographique en elle-même. Pourquoi pas en tenter l’expérience ?
Dans les faits marquants et pertinents qui suscite l’envie de filer au cinéma :
- Une bande son que l’on dit "anachronique". Beyoncé dans un contexte de 1922 … A voir quel sera le résultat.
- Une deuxième adaptation de l’ouvrage littéraire de Francis Scott Fitzgerald, considéré comme un incontournable de la culture Américaine.
- Leornardo DiCaprio en tête d’affiche. Malgré cette apparence de "Beau gosse" qui lui a permis d’acquérir une certaine notoriété (Titanic), il n’en reste pas moins un acteur surprenant : Django Unchained; Shutter Island; Aviator, Attrape-moi si tu peux … La liste serait longue !
En second, vient l’intrigant Only God Forgives. Nicolas Winding Refn revient 2 années après la présentation de Drive à ce même Festival. Même acteur en tête d’affiche avec Ryan Gosling, le réalisateur termine son neuvième film et plonge le spectateur dans les sombres recoins de Bangkok, du trafic de stupéfiants et de la Boxe Thaïlandaise. De la violence, probablement. Le film n’a pas l’air de faire dans le fin, mais, tout comme Drive, un traitement de l’image si particulier et un "je-ne-sais-quoi" font l’attrait de ce film.
Cannes est aussi l’occasion de s’aventurer dans des films parfois inattendus. A vrai dire, un beau tremplin promotionnel pour l’ensemble des films en compétition. C’est le cas, et, bien que je n’ai jamais entendu parler de ce film auparavant, tout porte à croire qu’il serait intéressant de le visionner !
Ce qui nous poussera au cinéma dès demain :
- Une bande son originale saisissante … A la manière de Drive.
- Une seconde consécration critique pour Ryan Gosling ?
- Une manière de filmer et de saisir les personnages d’une façon si singulière.
Tel se profile le programme des impressions cinématographiques certaines à venir ! Du côté et dans l’esprit "si le temps le permet", petit flashback des éditions du Festival avec des titres dont les impressions viendront … prochainement.
>> Festival de Cannes 2012
Avec grand intérêt, nous reviendrons sur le précèdent film d’ouverture du Festival Cannois réalisé par Wes Anderson. Intitulé Moonrise Kingdom, sous des apparences enfantines, le film avait fait preuve d’un charme indéniable lors de son visionnage l’année dernière.
Le temps de le revoir une autre fois, mais aussi en attendant de réceptionner le DVD, et les impressions seront livrées dans la foulée ! Acteurs étonnants (Bill Murray : Lost in Translation, SOS Fantômes etc., Bruce Willis étonnant dans un autre rôle que du 100% action, et les deux acteurs incarnant les enfants : Jared Gylman & Kara Hayward !) , ensemble qui se dégage bien loin de l’aspect "niais" que l’on pourrait lui prêter : c’était avec grand plaisir et brio que, selon moi, l’année 2012 avait été ouverte. D’autant que le thème de l’enfance est traité d’un regard si particulier qu’il serait dommage de ne pas en profiter …
Quant au second film, il s’agira probablement de De Rouille et d’Os. Par curiosité dans un premier temps, car je ne vous cache pas avoir de nombreuses idées reçues sur le film. J’ai adoré l’œuvre de Jacques Audiard dans Un Prophète, mais le choix des acteurs et du sujet ne m’avait pas poussé à fréquenter les salles obscures pour aller le voir. De plus, l’œuvre cinématographique avait, à l’époque, bénéficié d’une trop grande publicité. Sensible à ce genre de détails, je rattraperai ce retard d’ici quelques jours en espérant retrouver ce même charme découvert dans Un Prophète.
La principale crainte qu’évoque le film : un mauvais équilibre du "Pathos". Certes, c’est un film dramatique, mais en faire trop nuirait grandement à ce film traitant de sujets Ô combien graves mais qui seraient mieux amenés avec progressivité. A voir et ce, d’urgence !
En guise de bonus, quelques impressions sur le médiatique Drive arriveront d’ici peu de temps. Il sera le seul film du Festival 2011 qui a été vu dernièrement traité avec plaisir, qui mérite tout de même que l’on regarde de plus près pour y voir à la fois un duo qui fonctionne très bien entre Ryan Gosling et Nicolas Winding Refn mais qui comporte quelques "défauts". Qu’à cela ne tienne, nous verrons tout cela ensemble sous peu ! En tout cas, sa récompense apparait pleinement justifiée grâce à sa nomination pour le "Prix de la mise en scène".
P.S. : Ambitieux programme d’impressions et d’avis. Pourtant, elles seront progressives. Rien ne presse, aucun planning n’est fixé et, probablement que ces avis seront entrecoupés par d’autres articles. En bref, ne fixons pas de dates précises mais voyons selon l’inspiration !