Aujourd'hui j'ai envie de vous parler du choix de ma robe de mariée. Pour celles et ceux qui suivent le blog, vous savez déjà que je l'ai ramené de New York il y a des mois et qu'elle patiente tranquillement chez mes parents dans sa jolie housse blanche.
J'ai depuis le début une idée très arrêtée sur ma robe de mariée : ne pas me transformer en meringue géante et éviter le bustier. je rêvais d'une robe fluide dans des matières nobles.
Contrairement à certaines futures mariées je n'ai pas essayé beaucoup de robe, je ne suis même pas rentrée dans des grandes enseignes connues. Non pas que je n'y ai pas pensé mais avoir un rendez-vous un samedi d'été dans ces enseignes c'est révélé compliqué. Mais j'ai quand même eu la chance de faire des essayages chez un créateur de robes somptueuses, Olivier Portais, et chez feu Queen Caroline avec des modèles Yolan Cris et Violette la magnifique juste sublimes. Donc j'avais mis la barre haute !
Mais il y avait cette créatrice New Yorkaise reperée dès mes premiers pas dans le wedblogging dont les créations symbolisaient pile ce que je cherchais : l'élégance dans la simplicité. Mon voyage à New York était déjà reservé cet été là alors ni une ni deux j'ai pris rendez-vous. Plus précisement j'ai reservé une robe dans ma taille, celle qui m’obsédait depuis des mois.
Arrive le jour-J, après un petit déjeuner gauffre/fruits rouges avec toute ma famille et ma belle famille dans la bonne humeur, je pars avec mes parents pour le rendez-vous. Je dois dire que dans tous mes essayages j'ai eu énormement de chance, je n'ai eu que des interlocuteurs adorables. Et la vendeuse n'a pas failli à la règle.
Vous vous rappelez j'étais venu juste pour une robe, je pensais essayer seulement celle-ci, mais la vendeuse me laisse regarder tous les modèles et choisir toutes les robes que je veux essayer.
Étant une grande fan, j'ai quasiment sélectionné toutes les robes. Celles que je n'avais pas sélectionnées, ma maman et la vendeuses s'en sont chargées pour moi. Je suis plus excitées qu'un enfant le matin de noël !
Le défilé commence et deux robes se détachent clairement du lot. Celle que j'avais réservé et une autre qui ne m'avait pas vraiment tapé dans l'oeil sur le site. Je repasse l'une puis l'autre puis encore la première, etc...
Clairement c'est la grosse hésitation, mes parents disent c'est la bonne pour la première puis ah non c'est celle là quand je repasse la deuxième. Bref je ne suis pas aidée!
Et puis je repasse la deuxième pour la Xième fois et je me dit je me trouve très jolie dans celle là beaucoup mieux mise en valeur que dans l'autre. Mon père me dit si tu te sens mieux dans celle-là c'est que c'est la bonne et puis de toute façon il l'a trouve plus chic que l'autre, ma mère est d'accord, la vendeuse aussi. Bref voilà c'est elle, c'est ma robe.
On est loin des frissons, des larmes et de l'évidence. Mais je m'en doutais, je suis très pragmatique, j'aime peser le pour et le contre et analyser froidement les choses, surtout à ce prix là.
La vendeuse appelle la créatrice qui arrive avec ma robe dans ma taille. J'essaye ma robe avec elle, elle est encore plus belle, la créatrice explique à ma maman comment la passer, moi je ne veux plus l'enlever. Nous discutons accessoires, de la couleur parfaite pour le voile, elle me conseille un cardigan de couleur et des chaussures assorties (on est loin des vendeuses françaises choquées devant une paire d'escarpin coloré).
Nous repartons avec dans le métro New-Yorkais, en nous demandant comment la faire rentrer dans la valise. Je suis sur un petit nuage, j'ai trouvé ma robe.
J'ai ma robe, elle rempli tous les critères et mêmes d'autres : elle est fluide, en soie naturelle, n'a pas de bustier et je suis super à l'aise dedans. Bref la perfection !
Et depuis ces longs mois est-ce que j'ai regretté ? Absolument pas, bien sûr d'autres robes me plaisent, peut être que si je reprenais les essayages aujourd'hui mon choix serait différent, et il le serait encore plus si j'avais attendu quelques années de plus pour me marier. Mais c'est mon choix à ce moment là, pour ce mariage là, qui s'inscrit dans un style bien particulier et à un moment donné.
Clairement je me marierais en décembre avec le prince Harry à Westminster, je n'aurais pas fais le même choix, mais je me vais me marier avec Lefiancé en octobre au milieu des vignes et pour ça ma robe est juste parfaite !
La morale de l'histoire, il n'y en a pas vraiment sauf qu'on est toutes différentes dans ces moments là et que le plus important est de se faire confiance.