The name of the doctor
Saison 7, Episode 13 sur 13
Diffusion vo: BBC 1 – 18 mai 2013
Il faut sauver le docteur d’un danger super dangereux et pour cela, il faut aller à un endroit super dangereux pour le docteur que même le Tardis, elle ne veut pas y aller …
J’ai compris le problème de Doctor Who. Un flash, une illumination soudaine, une belle ampoule au dessus de ma tête: Steven Moffat, le showrunner de Doctor Who, c’est e nfait la version anglaise et masculine de Julie Plec, la showrunner de The vampire diaries: c’est un fan boy et il écrit en fan boy qui s’excite sur sa fanfiction. Et il ne laisse personne toucher à ses créations, ce qui pose un problème de développement des personnages comme Clara. En 8 épisodes, on peut la résumer à « she’s the impossible girl ! », ce à quoi elle répond « you’re a clever boy ! ». Super. Heureusement que l’actrice et le personnage sont joyeux et entrainants sinon …
Du coup, son sacrifice ne m’a pas vraiment retourné. J’ai même trouvé la scène longuette avant qu’elle se lance dans la lumière du time stream du docteur. C’était évident qu’elle allait plonger dedans, pas la peine de faire style Nikos Aliagas qui attend trois plombes avant de nous annoncer le gagnant du jour à The voice. Et là, on enchaine sur une scène WTF avec John Hurt. Ok. Soit. Admettons. Why not ? Sauf que ça ne m’en touche pas une. Je m’en fous, ça ne m’excite pas le moins du monde ce lancement sur le 50ème anniversaire et le docteur oublié tout ça, tout ça. Bon, le net s’excite à mort pour essayer de le caser entre le 8ème docteur et le neuvième (le premier du reboot de 2005), tout en n’oubliant pas le guerre et tout ça mais moi, je m’en fous parce que je sais que Moffat livrera une explication tordue avec une réécriture de l’histoire du docteur pour arranger son idée « oh oh oh, trop d’la balle mon idée ! ». Il ne s’est pas privé jusqu’à aujourd’hui et il ne va pas le faire soudainement parce que ce sont les 50 ans. Tout ce que je lui demande, c’est de ne pas massacrer la version Ten du docteur. Après le reste je m’en fous, je regarde sans grande passion et sans grand enthousiasme cette version du docteur by Moffat vu que je n’ai jamais réussi à rentrer dans son trip. Rendez moi les poubelles bouffeuses d’hommes et les aliens qui pètent ! Eux étaient funs au moins. Et représentaient un vrai danger (Londres conquis quand même), pas comme la great intelligence qui ne sert à rien et ses potes pompés sur Buffy qui chuchottent des conneries.
Bon, tout n’était pas mauvais que sur le plan scénaristique non plus. Visuellement aussi c’était moche quand il y a eu des tentatives pour faire croire que Clara a cotoyé tous les docteurs. Les fonds verts sont vraiment les ennemis des yeux. Mais bon là, pour le coup, pas moyen de faire autrement. Quoique certains sosies officiels de Johnny auraient fait un premier docteur crédible.
Raaaa, faut que j’arrête de dire du mal. J’ai plus aimé ce final que les épisodes précédents. J’ai bien aimé la façon de conclure l’histoire de Clara, ou du moins d’expliquer son mystère pour lequel je n’avais aucun intérêt. C’est peut-être pour ça que je l’ai aimé aussi. Je n’en attendais rien donc forcément, ça ne peut que être positif. Bon, par contre, j’ai moins aimé l’ouverture sur la suite. Les mystères moffatiens sur Who ne sont définitivement pas pour moi.
Dans les autres bons points, il y a la mère de Laurel Lance, ex docteur au Cook County, et accessoirement femme de docteur et numérisée dans une bibliothèque. C’est la première fois que j’apprécie son apparition dans la série, y compris la scène « mais je te vois depuis le début ». Bon, certes, elle était assez niaise comme scène mais bon, ça m’a plus ému que le « sacrifice » de Clara.
Toujours dans les bons points, il y a le trio détectives, très efficace sur cet épisode et qui amène le meilleur avec la scène de la conférence en rêve temporel (enfin juste après le combat contre l’écossais ^^ ). Je les ai trouvé plus efficaces et plus sympa qu’il y a deux épisodes dans Crimson Horror. Ce trio fonctionnait mieux même si au final, il n’apporte rien de concrêt au final, façon Jack torturé et enchainé il y a quelques saisons.
Bref, 7/10
Un final bien rythmé (je n’ai pas eu de moments « ça finit quand ? ») et qui a le mérite d’amener une explication sur Clara me satisfaisant (sans pour autant me faire sauter au plafond d’extase). Après, il reste les problèmes structurels du style d’écriture fan boy de Moffat et ça, on ne peut rien y faire. On adhère ou non. Moi ce n’est pas le cas et du coup, les ouvertures vers le 50ème anniversaire me laissent de marbre.