novembre mai 2013, alors que les pull-over et coupe-vent sont plus seyants que jamais sur les plages définitivement non ensoleillées, les méduses sont là, en embuscade, attendant mollement le baigneur inconscient, le seul capable de casser l’iceberg et d’affronter l’océan avec son joli maillot en laine polaire orange. Parce-que l’orange est une couleur chaude et qu’on n’est jamais trop prudent.
La méduse ne craint a priori rien de l’homme : c’est lui qui la fuit comme la peste, puisque la bougresse, outre son aspect peu appétissant, injecte un charmant venin aux pouvoirs urticants, ceux-ci pouvant même être dangereux. La maousse échouée sur le sable, en photo en haute à droite, ne fait pas partie des méduses les plus dangereuses, mais, dans l’eau, la bête impressionne. Ainsi posé par la marée redescendue plus vite que le cnidaire (car les méduses sont des cnidaires, profite de ce blog pour enrichir ton vocabulaire), l’animal pourrait, de loin, évoquer une tortue marine : c’est fou comme l’envie de tropiques se manifeste en novembre mai.
Plus vicelarde est la petite méduse avec des couleurs dedans. Son poison est réputé plus méchant, provoquant des douleurs plus vives :
Mais l’homme tient le bras armé de sa vengeance : le bécasseau. Ce dernier, dont le régime alimentaire est fort varié (en gros, tout ce qui se trouve sur la vase ou le sable sied à son bec), se délecte aussi des méduses une fois que celles-ci sont passées de vie à trépas, en voici la preuve :
à cliquer :
- la fiche du bécasseau sanderling sur le site oiseau-libre.net
Photos réalisées sur l’île d’Oléron le 18 novembre mai 2013